Groupe Métropole d’Avenir

« La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit les expressions politiques dans le journal de la Métropole. Les textes publiés dans ces deux pages n’engagent que leurs auteurs. »

Les écologistes plantent le décor, c’est l’économie ou l’environnement mais pas les deux !

Avec l’inauguration du MEETT, le 4 septembre dernier, Toulouse Métropole s’est dotée de l’un des plus grands parcs d’expositions de France. Labellisé Haute Qualité Environnementale, il permet une débitumissation de l’île du Ramier et sa transformation en véritable poumon vert métropolitain. Avec cet investissement, Toulouse Métropole rivalise avec les grandes capitales européennes dans le domaine du tourisme d’affaires. Les retombées économiques, évaluées à 220 millions d’euros par an, se feront au bénéfice de l’emploi sur l’ensemble du territoire. Les domaines de l’événementiel, l’hôtellerie et de l’industrie, durement touchés par la crise du Covid, verront, par cet équipement, leur développement économique soutenu. Ce n’est donc pas étonnant que ce projet ait remporté l’adhésion de l’ensemble des maires de la Métropole. Mauvaise foi ou méconnaissance profonde du sujet, comment interpréter les critiques des élus d’opposition Insoumis et verts d’extrême gauche, fondées sur une supposée incompatibilité du projet avec les exigences écologiques et environnementales ? Contrairement aux déclarations de D. Batho, candidate à la primaire d’Europe Ecologie Les Verts, qui affirme que la décroissance est le seul « chemin d’efficacité », la Majorité métropolitaine démontre que croissance économique et actions écologiques sont conciliables. Le chemin dangereux de la décroissance, défendu par les élus d’Archipel et leurs mentors nationaux, ne saurait être une solution pérenne et bénéfique pour notre territoire, ses habitants et son attractivité.

La promesse de l’écologie concrète de Jean-Luc Moudenc.
Dès sa réélection, Jean-Luc Moudenc proposait d’aller plus loin et plus vite dans le sens d’une écologie pragmatique, de proximité et du quotidien. Une seule volonté : faciliter la vie quotidienne en améliorant notre environnement tant au niveau de la mobilité que de la recherche et de l’emploi. Le doublement du budget vélo de la Métropole s’inscrit dans cette logique. Un budget orienté sur la sécurisation des pistes existantes, la suppression progressive des interruptions entre deux pistes et la création de nouveaux axes cyclables reliant les différents quartiers toulousains et les communes de la Métropole. La finalisation du téléphérique urbain Téléo, le déploiement de nouveaux bus Linéo et les premiers chantiers de la 3ème ligne de métro sont autant de réponses apportées par la Majorité pour relever les enjeux environnementaux. Agir simplement sur notre vie de tous les jours, dans un vivre ensemble quotidien, sans punir ni mépriser, nous voilà bien loin des postures et déclarations de nos élus écologistes d’extrême gauche, aussi alarmantes et utopistes que leur candidate à la primaire S. Rousseau, qui préfère accueillir les terroristes en France plutôt que de lutter contre eux dans leurs pays !

La vaccination pour éviter le reconfinement. La Métropole de Toulouse, en étroite coopération avec les services de l’Etat, s’était très rapidement mobilisée pour mettre en œuvre un plan massif de vaccination. L’ouverture des Halls 7 et 8 de l’ancien parc des expositions de Toulouse, où plus de 5 000 injections ont pu être administrées chaque jour, en a fait le 1er vaccinodrome d’Europe. Plusieurs autres centres ont égale ment ouvert sur les communes de la Métropole à l’image de Colomiers, Saint-Jory, Balma ou Saint-Orens. La vaccination, les gestes barrières et le masque sont les seuls outils qui nous permettront d’éviter un reconfinement comme le Pass sanitaire nous a permis de retrouver une vie sociale, culturelle et festive ces derniers mois. Certains extrémistes de gauche préfèrent pourtant défiler tous les samedis, en se revendiquant anti-pass ou anti-vax’, à l’image de l’élue d’opposition Archipel Odile MAURIN le 11 août dernier. Nous, nous préfèrerons toujours la responsabilité et l’unité au service de tous !

Archipel et l’opportunisme politique A de nombreuses reprises, nous avons mis en lumière les incohérences de ces élus d’extrême gauche formant Archipel Citoyen qui se révèle être plus une addition d’individualités politiques opportunistes qu’un vrai mouvement citoyen œuvrant pour le bien commun. Durant l’été, nous avons pu relever leur peu de respect envers leurs engagements pris devant les électeurs. Elue en juin dernier au Conseil Départemental Caroline Honvault, binôme du Maire de l’Union Marc Péré, également élue municipale et métropolitaine à Toulouse sur la liste Archipel depuis 2020, a finalement choisi de ne pas respecter la règle adoptée par Archipel de non cumul des mandats. La décision de cette dernière d’être à la fois élue à la Mairie, à la Métropole et au Département, a ainsi poussé 3 élus de leur camp à prendre leur distance. Marc Péré lui-même a décidé de cumuler lui aussi ses mandats, bien qu’il soit à l’origine d’Archipel. Le Maire de Cugnaux, Albert Sanchez, a par ailleurs fait le choix de rejoindre le pacte d’orientation de gouvernance que nous portons collectivement avec deux autres groupes de la Métropole et qui rassemble à ce jour 36 Maires sur les 37 de la Métropole. Seul le Maire de l’Union, Marc Péré, se retrouve à présent isolé et enfermé dans une posture d’opposition politicienne avec ses amis élus d’extrême gauche. Face au reniement des promesses, à l’opposition stérile et à l’opportunisme politique ; notre groupe restera constant dans sa volonté de bâtir une Métropole dynamique et ambitieuse en concertation avec l’ensemble des communes qui la compose pour le bien-être de tous les habitants de la Métropole. 

Présidents du groupe : Jean-François Portarrieu et Béatrice Ursule