Économie circulaire sur l’Île du Ramier

ÎLE DU RAMIER

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire prône de nouveaux modèles de production et de consommation. La métropole toulousaine a relevé le défi avec un chantier exemplaire : la déconstruction de l’ancien parc des expositions de l’île du Ramier.

Préserver les ressources tout en maintenant le développement d’un territoire. Le défi est de taille, surtout pour une métropole aussi dynamique que Toulouse. La solution : construire autrement, en limitant l’extraction et le gaspillage des ressources. Il s’agit d’abandonner la logique du tout jetable pour tendre vers un modèle durable. Comment ? En utilisant des matières recyclées dans la construction, en concevant des produits modulables ou capables de satisfaire plusieurs usages, en réemployant les déchets afin de créer de nouvelles ressources…

Recycler les matériaux

Le chantier de déconstruction de l’ancien parc des expositions de l’île du Ramier s' inscrit dans cette démarche d’économie circulaire. Tout ce qui peut être réutilisé est récupéré. Ainsi, 95% des déchets issus du chantier sont revalorisés. Les matériaux (néons, câbles, bois…) sont démontés puis cédés à des associations humanitaires, ou réemployés à d’autres fins. Exemples ? Des charpentes métalliques seront réutilisées sous forme de mobilier urbain, le bitume sera concassé pour réaliser d’autres voiries, les bétons seront broyés pour créer des cheminements piétons et cyclables sur l’île… Si la majorité des halls sont démantelés, certains seront conservés pour remplir de nouvelles missions. L’un se transformera en « skate-park indoor », les autres en gymnase, dechèterie-recyclerie, salle polyvalente… Exemplaire en matière d’économie circulaire, ce chantier respectueux de l’environnement s’accorde avec la vocation du lieu qui, à terme, redeviendra un vaste espace de nature, de culture et de loisirs au coeur de la ville.

Plus d’infos et de vidéos toulouse-metropole.fr

Afin de sensibiliser à la cause des sans-abris et collecter des fonds, l’association Toit à Moi organise avec 6 étudiants de l’école de commerce Toulouse Business School une course solidaire à distance du 10 au 15 mars.
Infos sur www.toitamoi.net 

Mobilité

Une innovation pour se partager la rue 

Allées Maurice-Sarrault, dans le quartier Patte d’Oie, un nouvel aménagement est en cours d’expérimentation : une chaussée à voie centrale banalisée. Les voitures circulent désormais au milieu de la chaussée, sur une seule voie, et les vélos sur deux accotements larges. Lorsqu’un véhicule arrive dans l’autre sens, les deux voitures ralentissent, se déportent légèrement sur l’accotement pour se croiser, avant de se repositionner sur la voie centrale. Le vélo est prioritaire. En présence d’un cycliste, l’automobiliste attend derrière lui avant de reprendre sa place au centre. Avantages : une vitesse réduite, un meilleur partage de l’espace pour plus de facilité et de sécurité pour circuler à vélo. Cet aménagement existe déjà chemin Lapuajde, dans le quartier du Faubourg Bonnefoy (photo) et sera expérimenté dans la rue des Vosges, à La Faourette, au printemps.

Capitole

Restauration d'ampleur

Après une interruption liée à la crise sanitaire, la restauration des façades du Capitole a repris. Une telle opération n’avait pas eu lieu depuis 1974 ! C’est l’aile nord qui fait aujourd’hui l’objet de travaux, après le pavillon sud réalisé en 2020 (côté théâtre). Les interventions consistent à sécuriser l'édifice en restaurant les éléments en pierre instables, frises, décors et groupes sculptés, altérés par le temps, et à reprendre les restaurations anciennes qui ont mal vieilli. Le pavillon central sera traité à partir de juin. À l’automne, la façade conçue par Guillaume Cammas entre 1750 et 1760 retrouvera son éclat. Un ravalement des façades latérales de l’édifice suivra, jusqu’à septembre 2022.

10

C’est le nombre de marchés de plein vent créés par la Mairie depuis 2014. Un nouveau s’apprête à voir le jour, en avril-mai, tous les mercredis en soirée place de la Légion d’Honneur, dans le quartier Marengo. Ces marchés de petite dimension, majoritairement composés de producteurs locaux, permettent de donner accès aux habitants à une offre alimentaire de qualité en circuits courts.