Déplacements - Téléo prend son envol

À l’été 2021, le téléphérique de Toulouse, Téléo, reliera l’Université Paul-Sabatier, l’hôpital Rangueil et l’Oncopole en 10 minutes seulement contre 30 en voiture. En garantissant aux usagers des déplacements plus fluides, performants et verts, ce mode de transport innovant relève le défi de la mobilité durable dans notre Métropole. Immersion dans un chantier exceptionnel.

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1. Une balade au-dessus de Toulouse, soleil couchant à l’horizon, ça vous dit ? L’expérience sera bientôt possible : à l’été 2021, après deux ans de chantier, le plus important téléphérique urbain de France prendra son envol. Il reliera trois équipements majeurs du sud de Toulouse : l’Oncopole, le CHU Rangueil et l’Université Paul-Sabatier. Il s’agit du seul mode de transport permettant de déjouer la topographie des lieux en franchissant la Garonne et la colline de Pech David.

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2. Seul téléphérique urbain de France avec celui de Brest, son tracé de 3 km en fait le plus long. En parcourant les trois stations en 10 petites minutes, contre 30 en voiture, il permettra de réduire le trafic routier et les émissions de gaz à effet de serre. En effet, le téléphérique est électrique et s’avère donc 30 fois moins polluant que la voiture ! Grâce à la technologie choisie (3 câbles), il fonctionnera même en cas de vent fort (jusqu’à 108 km). Il s’intègre au paysage avec seulement cinq pylônes pour soutenir le câble et a l’avantage d’être silencieux. Objectif de fréquentation : 8 000 voyageurs par jour. Une cabine pourra embarquer 34 personnes toutes les 1 minute 30 en heure de pointe, de 5 h 15 à minuit, avec une carte ou un ticket Tisséo classiques. Le téléphérique sera 100 % accessible et pourra accueillir les vélos.

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3. Université Paul-Sabatier, 30 000 étudiants. Sur la route de Narbonne, la station est située à deux pas des bus et métro (ligne B). Sur la photo : les poteaux qui vont supporter les mécanismes et les câbles. Le pylône de la station s’élèvera à 47 mètres de haut. De là, le téléphérique empruntera une côte à 45° pour survoler le lycée Bellevue, direction l’hôpital Rangueil. Le site abritera également le garage-atelier de la ligne.

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4. CHU Rangueil, 200 000 consultations par an. La station Louis- Lareng-Hôpital Rangueil s’étend sur 80 mètres de long. Elle grignote la colline pour desservir le CHU au plus près. Sur la photo : les parois en béton du bâtiment principal qui s’érigera sur la colline. Depuis le quai juché en hauteur, les voyageurs profiteront d’une vue sur Pouvourville.

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5. Pech David. C’est le point culminant de la ligne bien qu’il repose sur le plus petit pylône (30 mètres). D’ici, le téléphérique parcourra plus d’1 km pour descendre jusqu’à l’Oncopole. Le point de vue vaut le détour : à gauche, les Pyrénées ; sous vos pieds, la Garonne ; en face, les bâtiments de l’Oncopole et la grande centrale photovoltaïque mise en couleurs par l’artiste Damien Aspe.

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6. Oncopole, 10 000 emplois. Le site accueille le pylône le plus haut : 70 mètres. Le téléphérique termine sa course face à l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, un des principaux équipements du site. À proximité, on accède à un nouveau parking-relais de 500 places et au réseau de transports en commun. De nouvelles lignes de bus relieront l’Oncopole à la gare de Colomiers en passant par Tournefeuille et la ligne A du métro à Basso Cambo. Le téléphérique constitue ainsi un maillon de la future ceinture Sud, appelée à relier Colomiers à Montaudran. Un axe qu’il pourrait, un jour, couvrir de bout en bout, à l’aide de pylônes supplémentaires.

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