Groupe Métropole d’Avenir
3ème de ligne métro : début des travaux acté pour fin 2022
Coup dur pour les élus d’Opposition écolo-mélenchoniste qui ont encore récemment qualifié le projet de 3ème ligne de métro de « lointain, long et coûteux » ; le Préfet a signé la dernière autorisation administrative nécessaire concernant cette 3ème ligne et la ligne Aéroport Express, ce qui va permettre de débuter les travaux dès la fin de cette année. Alors que l’Opposition a toujours vigoureusement combattu ce projet qui relie Colomiers à Labège, Odile Maurin déclarait lors du Conseil Municipal du 8 février dernier : « nous ne sommes pas pour votre 3ème ligne de métro » ; notre équipe agit pour rendre la Métropole + mobile et + facile. Comment peut-on se prétendre écolo et dénigrer un projet fondamentalement positif pour l’environnement puisqu’il supprimera chaque jour 90 000 déplacements de voitures et toute la pollution qui l’accompagne ? De notre côté, sans perdre de temps, nous réalisons des projets ambitieux répondant aux exigences climatiques. C’est le cas notamment avec l’ouverture du téléphérique urbain reliant l’Oncopole et l’Université Paul Sabatier, un nouveau mode de transport 30 fois moins polluant que la voiture. Ce téléphérique, le plus long de France, permet aussi une réduction du temps de trajet : moins de 10 minutes en téléphérique contre plus de 30 minutes en voiture. Telle est notre vision de l’écologie pragmatique ! En agissant pour le quotidien, nous agissons aussi pour l’avenir et la protection de nos concitoyens.
La LGV « climaticide » pour les écologistes, manquait plus que ça !
Alors que le calendrier du projet se déroule dans les temps pour un démarrage des travaux fin 2023/ début 2024, les amis éclos de notre Opposition s’enferme dans une politique schizophrénique. Le Maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a soutenu au 1er tour de l’élection présidentielle le candidat écologiste, Yannick Jadot, qui déclarait : « il faut vite décarbonner nos sociétés ». Une fois l’élection perdue, le même Pierre Hurmic s’est vite contredit en qualifiant le « projet [de LGV] anachronique ». Or, quoi de mieux qu’un train électrique pour lutter contre les gaz à effets de serre ? Lors d’un meeting anti-LGV, le 30 avril, le Maire de Bordeaux a également déclaré « investissons dans les trains du quotidien plutôt que dans l’ultra grande vitesse climaticide ». Or, en quoi un TGV électrique est-il plus climaticide qu’un train électrique régional TER ? Si nous sommes favorables à la LGV, nous sommes aussi favorables au développement des trains du quotidien. La vérité c’est que l’un ne va pas sans l’autre. Si l’on crée une nouvelle voie pour le TGV et les trains longue distance, davantage de TER pourront rouler sur la ligne existante car comme le rappelait Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie, « la ligne Montauban-Toulouse est complètement saturée et nous ne pouvons même pas ajouter un train supplémentaire ».
Rénovation urbaine, une politique écologique et sociale pour nos quartiers
Loin des déclarations alarmistes de l’Opposition, représentée par Maxime Le Texier, affirmant que « ce sont presque 2 400 expulsions qui sont lancées », notre projet de rénovation urbaine est bâti en concertation avec les habitants, pour qu’ils puissent être relogés selon leur choix. Cela passe par la réhabilitation des immeubles et leur rénovation énergétique mais également par la démolition des grands immeubles pour en créer de plus petits avec l’apport de services de proximité, une amélioration du cadre de vie et de la mixité sociale. N’en déplaise à François Piquemal, élu d’opposition défenseur des squats illégaux, qui clame que « c’est toujours aux plus modestes de se déplacer », nous lui répondons que plus de 54% des ménages concernés sont restés dans leur quartier quand d’autres ont souhaité être accompagnés et relogés dans d’autres quartiers sur la Métropole. Enfin, nous incitons vivement Monsieur Piquemal à un peu plus écouter Karine Traval Michelet lors de ses interventions. La Vice-Présidente socialiste de la Métropole chargée de l’habitat et Maire de Colomiers déclarait le 14 octobre dernier : « nous avons une politique ambitieuse et volontariste sur le domaine de l’habitat. Au regard des nombreux enjeux, nous voulons offrir aux actuels mais aussi aux futurs habitants de notre Métropole des logements qui répondent à leurs besoins ».
Pour les écologistes, tous les coups sont bons contre l’aéronautique.
Au cours du mois de mars, ce ne sont pas moins de 104 avions qui ont été commandés et 63 livrés par l’avionneur européen Airbus, basé à Toulouse. Une réussite indéniable pour l’attractivité économique et l’emploi sur notre territoire. Cependant, face à cette réussite, les élus écolo-mélenchonistes de la Métropole campent sur leurs positions : l’avion c’est NON ! NON pour voler le jour, NON pour voler la nuit, NON pour voler tout court.
Quand Antoine Maurice déclare « il faut prendre acte que cette industrie ne pourra pas continuer à se développer », nous lui conseillons de regarder la réalité en face. Le carnet de commande d’Airbus et de ses sous-traitant grossit, les recrutements reprennent, nombre de personnes travaillent, au quotidien, sur l’avion décarboné et les transports du futur non polluants. Les élus écolo-mélenchonnistes de la Métropole peuvent-ils d’ailleurs toujours se dire écologistes quand par la voix d’Hélène Cabanes, ils votent contre le plan de protection du bruit de l’aéroport Toulouse Blagnac, porté par la commission consultative pour l’environnement. Des élus toujours à contre-sens de l’Histoire économique, culturelle et sociale de notre territoire. Entre Madame Cabanes et Monsieur Maurice, les prêcheurs de la décroissance écologique ont encore de beaux jours devant eux.
Présidents du groupe : Jean-François Portarrieu et Béatrice Ursule