Groupe Métropole d’Avenir

Quand les écologistes refusent de soutenir l’aviation écologique
Rendre l’aviation plus propre et moins polluante, tel est l’objectif de la Déclaration de Toulouse pour tendre vers la neutralité carbone de l’aviation commerciale en 2050. Cet engagement a été signé à l’issue du sommet de Toulouse par 42 pays, dont 27 de l’Union Européenne, et de nombreuses entreprises (dont Airbus, Thales, ATR et Air France).
Une semaine plus tard, nos écologistes d’extrême gauche, toujours à contre-courant de l’histoire et du progrès, ont refusé de saluer cette déclaration lors du Conseil de la Métropole. Ils ont également refusé de rappeler l’attachement de notre Métropole à l’industrie aéronautique et notre confiance dans les hommes et femmes qui la font vivre. Les employés de l’aéronautique apprécieront cette défiance et ce grave manque de considération.
Refuser de voter en faveur de la Déclaration de Toulouse, c’est refuser l’écologie réelle, c’est refuser de soutenir le progrès technologique, c’est refuser un engagement écologiquement ambitieux, économiquement dynamique et socialement responsable. Contrer une telle unanimité entre les Etats, les entreprises et les ONG, c’est priver notre territoire de milliers d’emplois et préférer mettre en danger toute une filière.

L’obsession de l’opposition : combattre notre 3e ligne de métro
Lors du Conseil de la Métropole du 10 février, les élus étaient appelés à s’exprimer sur l’enquête publique environnementale de la 3ème ligne de Métro. Une ligne, longue de 27 km, qui reliera Colomiers à Labège en passant par Blagnac et Toulouse. Desservant 500 000 habitants et 220 000 emplois, cette ligne permettra de supprimer 90 000 déplacements de voitures au quotidien.
Prisonniers de leur idéologie, les élus écolos-mélenchonistes ont préféré opposer des analyses controversées d’associations politisées qui leurs sont proches.
D’un côté, le Maire de l’Union, Marc Péré, plaide pour l’abandon du tronçon Matabiau-Labège, à croire que pour lui les habitants du Sud-toulousain sont des sous-habitants de la Métropole. De l’autre côté, l’élue Odile Maurin n’a eu de cesse de critiquer cette enquête. Deux jours avant, elle déclarait même : « nous ne sommes pas pour votre 3ème ligne de métro ». En réalité, ils souhaitent ainsi reprendre à zéro toute la procédure et donc anéantir 8 années de travail, ce qui retarderait lourdement l’arrivée de la 3ème ligne de métro de plusieurs années.

LGV Bordeaux-Toulouse à 100% financée : l’égoïsme des bobo-écolos
C’est une nouvelle promesse de campagne que Jean-Luc Moudenc a concrétisée en signant le 8 février le financement à 100% de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse par l’Etat, l’Europe et 24 collectivités aquitaines et occitanes.
L’opposition aveugle et irrationnelle à la LGV d’élus écologistes arc-boutés sur leur idéologie, n’aura pas réussi à STOPPER la LGV. A l’image du Maire écolo de Bordeaux, Pierre Hurmic, qui déclarait « La LGV est un sujet emblématique du monde d’hier ».
À Toulouse Métropole, les élus bobos-écolos n’étaient pas en reste dans leur posture contraire à l’intérêt des habitants de notre territoire, à l’image d’Antoine Maurice, qui regrette que « certains continuent à rêver de gagner quelques minutes pour devenir la banlieue parisienne ». Une position caricaturale qui démontre le vide de ses arguments…
Ces critiques émises par ces élus écolo-mélenchonistes sont révélatrices de leur mépris pour l’écologie pragmatique. La LGV est un mode de transport écologique qui pollue 50 fois moins que la voiture avec + de trains du quotidien, moins de temps pour aller à Paris, moins de carbone émis, un projet majeur pour notre territoire !

L’Écologie punitive, le projet effrayant des écolos
REFUS de la LGV, REFUS de la 3ème ligne de métro, REFUS de soutenir l’aviation écologique : les élus écologistes sont contre tous les projets de mobilité qui structureront durablement et écologiquement notre territoire. Désormais, les mauvaises nouvelles envahissent leurs discours et l’écologie punitive envahit leur programme.
À l’inverse, nous estimons que la transition écologique est un moyen et non pas une fin. Un moyen d’assurer la continuité du progrès et d’améliorer les conditions de vie de chacun. La décroissance, destructrice d’emplois, ne peut constituer une solution viable face aux enjeux écologiques et climatiques. Aux postures dogmatiques, nous préférons une écologie pragmatique, tournée vers le progrès et le développement.

Présidents du groupe : Jean-François Portarrieu et Béatrice Ursule