Groupe Archipel Citoyen

1 an après, 1er bilan
Il y a un an, Jean-Luc Moudenc était réélu maire de Toulouse. Voici une partie des faits de l’année passée.

  • Emploi : aucune initiative pour aider notre industrie contrairement à ce qui avait été promis; climat social tendu dans la municipalité et grève des policiers municipaux ; annulation des contrats de jeunes salariés en pleine pandémie.
  • Solidarité : expulsion d’associations d’aide alimentaire à la Reynerie, d’aide aux plus pauvres à La Grave — au profit de promoteurs privés. Le maire avait promis 0 femme isolée à la rue dès l’hiver 2020 : plus de 1000 le sont aujourd’hui.
  • Culture : fermetures du Pavillon Mazar, de Mix’art Myrys, privatisation progressive du Metronum et augmentation des tarifs, abandon du rachat de la prison St Michel, arrêt soudain et définitif de la fête foraine Saint-Michel.
  • Attaques contre les initiatives des habitantes et habitants : jardins partagés, ferme des Pradettes, etc.
  • Climat : le maire s’était dit garant des mesures écologiques, il n’a pas assisté à une seule commission Écologie; suppression des indicateurs de pollutions dans le rapport annuel de la ville ; annulation par la justice du Plan Urbanisme et Logement, parce qu’il bétonnait trop de terres naturelles.
  • Se déplacer : annulation du Plan de déplacements urbains, qui définissait la politique de Tisséo jusqu’à 2030 ; report de la 3e ligne de métro, toujours pas financée; augmentation des tarifs Tisséo le 1er juillet; report de la Zone à faibles émissions qui limitera les véhicules, sans solution de transport alternative prévue ; avec son budget actuel, le plan vélo de Toulouse Métropole sera terminé avec 10 ans de retard (en 2040) selon la presse.
  • Mais aussi : une « concertation » sur la rénovation de la rue de Metz demande uniquement de quel côté mettre les arbres; financement pour 18 millions d’€ de la Jonction Est sans possibilité de contrôler le coût réel du chantier, et d’un parking pour le prix maximum autorisé légalement, dans les 2 cas au profit de Vinci Autoroutes.

Aucune grande ville n’a connu tant de reculs. Ce bilan, c’est aussi tout ce qui n’a pas été fait. Cette année, nous avons soumis plus de 30 plans et propositions lors des conseils de Toulouse, presque tous balayés. Nous ne nous résignons pas.

Rendez-vous prochainement pour « Septembre Citoyen 2021, un an de recul(s) » : un mois de réunions- débats, d’interventions de rue pour faire le bilan de l’action des élues et élus, et avec les habitantes et habitants ouvrir des voies pour répondre aux besoins.

La ville des enfants
La qualité de vie en ville s’évalue à la manière dont son urbanisme répond aux besoins des plus vulnérables. Or, la crise sanitaire a profondément isolé et affecté les enfants et ados toulousains, comme en témoigne l’explosion des consultations et hospitalisations psychiatriques, qui ont été multipliées par 4.
Pour cela, il faut agir. Le groupe de Jean-Luc Moudenc doit sortir de son prisme répressif et anxiogène (inefficace fermeture des berges de Garonne, traitement indigne et précarisation des agents accompagnateurs de nos enfants, manque d’effectifs) qui nous montre que sa « ville apaisée » est en fait synonyme de vie enfermée et contrôlée. Avec la sortie du confinement, Toulouse doit avoir un rôle proactif et devenir une ville plus douce, accueillante pour les plus jeunes. Expérimentation des terrains d’aventure, rues aux écoles, écoles Oasis ouvertes soirées et WE sur leurs quartiers, sécurisation de nos enfants à pied et vélo : nous continuerons de proposer pour protéger l’avenir de nos pitchouns. Le traumatisme est profond, la réponse humaine et sociale doit être d’ampleur.

groupe-archipelcitoyen@mairie-toulouse.fr

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