Groupe Métropole d’Avenir
« La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit les expressions politiques dans le journal de la Métropole. Les textes publiés dans ces deux pages n’engagent que leurs auteurs. »
L’aéronautique, moteur de la relance économique, n’en déplaise aux écologistes
Les élus écologistes, Antoine Maurice en tête, arc-boutés sur leur vision passéiste et adeptes d’un effondrement de l’activité économique se déclarent quotidiennement hostiles à l’avion et au développement de l’aéronautique considérant que « les industriels sont incapables d’anticiper les mutations de la transition écologique ». La vérité est en réalité toute autre car les start-up aéronautiques commercialisent déjà l’avion vert de demain. Aura Aero a ainsi annoncé une commande de 200 avions électriques et Ascendance Flight Technologies a obtenu un financement de 10 millions d’euros pour son projet de taxi volant hybride. Durant la crise sanitaire, la Métropole s’est inscrite aux côtés de ces acteurs économiques d’avenir afin de soutenir le développement de nouvelles technologies plus vertes. La filière aéronautique a su rebondir avec dynamisme, les entreprises retrouvent de leur éclat et les embauches sont de nouveau d’actualité. Airbus a ainsi annoncé 150 nouvelles commandes et 677 nouveaux emplois d’ici 2024 tout comme Alten, avec le déploiement de son nouveau simulateur de cockpit d’avion transportable et 650 emplois à la clé. L’emprisonnement idéologique des écologistes-mélenchonistes toulousains, qualifiant notre action de « pensée magique autour de l’aéronautique », soutenus en cela par la maire écolo de Poitiers pour qui « l’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfant », les positionne irrémédiablement à contre-courant de la transition écologique.
Après la voiture, l’avion, le métro… les écolos s’attaquent au train ; ils sont en vert et contre tout
La LGV (Ligne à Grande Vitesse) pollue 50 fois moins que la voiture. Comment se dire écologiste et s’opposer à la LGV Bordeaux-Toulouse ? C’est pourtant la nouvelle fantaisie des « écologistes ». En déclarant le 28 octobre que « L’heure est venue à la mobilisation contre ce projet insensé », des LGV qui ont « asséché nos territoires » et qu’il fallait « tout mettre en oeuvre pour arrêter ce projet », leur ami maire écolo de Bordeaux attaque frontalement l’un des modes de transport les moins polluant.
En dénonçant « les petits égoïsmes » du maire de Bordeaux et de ses amis, la présidente PS de la région Occitanie lui a ainsi rétorqué « qu’il est facile de parler quand on est à 2 heures de Paris, et d’expliquer à des millions de Français qu’ils n’ont pas besoin d’être reliés aux autres ». Une position des écologistes d’autant plus incohérente que si l’on crée une nouvelle voie pour le TGV et les trains longue distance, alors davantage de TER pourront rouler sur la ligne existante, qui est actuellement saturée.
La vitrine idéologique et l’apparent souci de solidarité des écologistes volent en éclats comme l’a fait remarquer le maire de Toulouse, Jean- Luc Moudenc, « choqué » par ces déclarations qui a tenu à répliquer au maire de Bordeaux qu’il « foule aux pieds le principe de solidarité car Midi-Pyrénées a déjà contribué pour 300 millions d’euros à la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux qui n’était qu’une étape jusqu’à Toulouse ». Mais de quel avenir, les écologistes rêvent-ils pour notre territoire ? Car sans la LGV Bordeaux-Toulouse, pas de nouveau train du quotidien, pas de nouvelle gare à Agen ou à Montauban, moins de nouvelles entreprises et moins de nouveaux emplois. Constamment contre la voiture, contre l’avion, contre le métro, aujourd’hui contre le train à grande vitesse… souhaitent-ils à terme revenir à la faucille, au marteau et à la charrue à boeuf ?
L’avis de la gauche sur les « écolos » toulousains
L’ex-candidate PS aux élections municipales de Toulouse vient de dénoncer le « sectarisme des verts » et se déclare « contente [d’avoir] pris la décision de ne pas faire ce pari hasardeux » de s’allier avec les écologistes. Les patrons national et local du PS déplorent « le tropisme naturel des Verts [qui] n’est pas le rassemblement de la gauche et des écologistes, mais une tendance à se tourner vers l’extrême gauche ». Alors que l’ancien co-fondateur de Greenpeace, Patrick Moore, déclarait que « les écologistes sont à l’écologie ce que les ivrognes sont à l’oenologie ». Tout est dit !
À Toulouse Métropole, rien ne va plus pour l’opposition écologiste
Somme d’individualités en perpétuel désaccord entre eux, focalisés sur les échéances électorales et enfermés dans un dogmatisme idéologique d’extrême gauche, les élus écologistes métropolitains sont très loin d’une opposition unie, cohérente et constructive, que nous serions en droit d’attendre.
Ce collectif de façade se désagrège au fil des mois et au gré des sujets dessinant l’avenir de Toulouse Métropole. Ainsi l’été dernier, 3 des 11 élus du groupe Écologiste à la Métropole, dont le maire de Cugnaux, ont ainsi décidé de ne plus soutenir l’irréalisme idéologique des écologistes pour former leur propre groupe et s’inscrire dans l’action du Président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc. En octobre, ce fut au tour de l’élue toulousaine Hélène MAGDO de quitter le groupe d’opposition présidé par le maire de l’Union, Marc PERE, regroupant des élus France Insoumise et écologistes. Le Maire de l’Union s’enferme ainsi dans une opposition stérile, en étant le seul des 37 Maires de Toulouse Métropole à ne pas s’être inscrit dans l’action collective autour de Jean-Luc Moudenc. Ces dissensions internes et ces rebondissements dignes d’une mauvaise série TV ne sont pas à la hauteur des enjeux de la Métropole !
Présidents du groupe : Jean-François Portarrieu et Béatrice Ursule