L’île du ramier se transforme
Avec l’inauguration des passerelles de l’Île du Ramier le 22 juin, le projet du Grand Parc Garonne franchit une étape clé. Un nouveau poumon vert se constitue au coeur de la Métropole, tandis que quatre autres grands parcs sont en projet.
La passerelle Robert-Poujade relie le futur parc de l’île (ici en travaux) à la rive gauche, avenue de Muret.
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Une île apaisée et accessible
À partir du 22 juin, on pourra emprunter les deux nouvelles passerelles qui relient l’île à Empalot (rive droite) et à Croix-de-Pierre (rive gauche). Toutes deux sont réservées aux piétons et cyclistes sur des voies séparées et à proximité des transports en commun (métro Empalot/ tram avenue de Muret). C’est dans cet esprit – apaiser l’île – qu’elles ont pris le nom de deux personnalités engagées pour l’environnement : Anita Conti, première femme océanographe française et Robert Poujade, premier ministre de l’Environnement nommé en 1971. Des pistes cyclables seront créées sur l’île (on peut déjà emprunter quelques tronçons), deux stations de Vélô Toulouse installées à la rentrée 2024 et deux en plus à l’ouverture du parc.
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Le futur jardin botanique
Au nord de l’île, devant la piscine Nakache, un grand espace vert prendra racine à la place de l’ancien parc des Expositions : un jardin public ombragé par des arbres méditerranéens (adaptés au réchauffement climatique) ainsi que des saules et aulnes en bord de fleuve. Les travaux battent leur plein, pour une ouverture fin 2025. Sur la berge côté Empalot, 12 000 arbres et plants forestiers ont été plantés en début d’année pour conforter la végétation des bords de Garonne (la ripisylve). À suivre cet automne : des équipements (tables de pique-nique, caniparc, etc.). D’ici 2030, 5 000 arbres supplémentaires seront plantés sur l’ensemble de l’île.
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Un terrain de loisirs à ciel ouvert
Le jardin offrira de grandes allées piétonnes et abritera un kiosque à musique et une grande aire de jeux inspirée de l’univers des oiseaux. À l’ombre de la végétation qui grimpera progressivement sur cette volière, les enfants passeront de toboggan en toboggan par une passerelle. À proximité du jardin, le hall 3 conservé deviendra un équipement sportif. Plus largement, l’île offrira de multiples cheminements pour les sportifs et les promeneurs.
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Un laboratoire grandeur nature
L’île se prête à des essais d’adaptation au réchauffement climatique dans le cadre du projet européen Life Green Heart, pour lequel Toulouse Métropole mobilise de nombreux partenaires scientifiques. Objectifs : re-végétaliser la partie nord de l’île, restaurer la biodiversité et revitaliser les sols étouffés par les constructions passées. À l’automne 2023, après deux ans de suivi, les études ont permis d’identifier les techniques optimales pour retrouver la qualité des sols, tandis que la végétalisation fait déjà baisser la température moyenne estivale de 0,5° C.
2024
22 juin : inauguration des passerelles de l’Île du Ramier
2025
fin d’année : ouverture des principaux espaces publics au nord de l’île
2026
et au-delà : poursuite de l’aménagement de l’île, construction des passerelles Croix-de-Pierre et Saint-Michel
Cinq grands parcs métropolitains en projet
Périmètre des 5 grands parcs
Parallèlement au Grand Parc Garonne, Toulouse Métropole projette de créer quatre autres grands parcs en s’appuyant sur les continuités naturelles formées par les cours d’eau et la végétation : le Grand Parc du Touch à l’ouest, le Grand Parc Margelle au sud-ouest, le Grand Parc Canal le long des trois canaux et le Grand Parc de l’Hers, à l’est. À la croisée des enjeux écologiques et urbains du XXIe siècle, il s’agit de préserver la biodiversité en milieu urbain (en créant des corridors écologiques), de lutter contre le réchauffement climatique (en constituant des îlots de fraîcheur) et de valoriser les espaces naturels notamment en y aménageant des équipements de loisirs. 23 communes de la Métropole sont concernées.