Groupe Aimer Toulouse

Après la voiture, l’avion, le métro… les écolos s’attaquent au train ; ils sont en vert et contre tout
La LGV (Ligne à grande vitesse) pollue 50 fois moins que la voiture. Comment se dire écologiste et s’opposer à la LGV Bordeaux-Toulouse ? C’est pourtant la nouvelle fantaisie des « écologistes ». En déclarant le 28 octobre que « L'heure est venue à la mobilisation contre ce projet insensé », des LGV qui ont « asséché nos territoires » et qu’il fallait « tout mettre en oeuvre pour arrêter ce projet », leur ami maire écolo de Bordeaux attaque frontalement l’un des modes de transport les moins polluant.
En dénonçant « les petits égoïsmes » du maire de Bordeaux et de ses amis, la présidente PS de la région Occitanie lui a ainsi rétorqué « qu’il est facile de parler quand on est à 2 heures de Paris, et d’expliquer à des millions de Français qu’ils n’ont pas besoin d’être reliés aux autres ». Une position des écologistes d’autant plus incohérente que si l’on crée une nouvelle voie pour le TGV et les trains longue distance, alors davantage de TER pourront rouler sur la ligne existante, qui est actuellement saturée.
La vitrine idéologique et l’apparent souci de solidarité des écologistes volent en éclats comme l’a fait remarquer le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, « choqué » par ces déclarations qui a tenu à répliquer au maire de Bordeaux qu’il « foule aux pieds le principe de solidarité car Midi-Pyrénées a déjà contribué pour 300 millions € à la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux qui n’était qu’une étape jusqu’à Toulouse ».
Mais de quel avenir, les écologistes rêvent-ils pour notre territoire ? Car sans la LGV Bordeaux-Toulouse, pas de nouveau train du quotidien, pas de nouvelle gare à Agen ou à Montauban, moins de nouvelles entreprises et moins de nouveaux emplois. Constamment contre la voiture, contre l’avion, contre le métro, aujourd’hui contre le train… souhaitent-ils à terme revenir à la faucille, au marteau et à la charrue à boeuf ?

La sécurité du quotidien abandonnée par l’extrême gauche
« Ce ne sont pas les caméras qui permettent d’attraper les délinquants », telle fut la réaction du maire écologiste de Lyon, en total décalage avec la réalité du terrain, face à une attaque par armes à feu subie par la BAC lyonnaise, le 24 octobre dernier.
Invité à plusieurs reprises par le Ministre de l’Intérieur à « sortir de l’idéologie et aider les policiers en mettant des caméras de vidéoprotection », le maire de Lyon reste enfermé dans un dogmatisme anti-sécuritaire. Une posture qui inquiète au sein même de sa police municipale comme l’a déclaré le syndicat FO : « quand une municipalité a le même objectif que les délinquants, c’est-à-dire enlever des caméras, il faut s’interroger ! ».
Et comment ne pas être indigné devant les propos d’un adjoint au maire mélenchoniste (France Insoumise), de Cachan, énonçant que « le but de la police c’était de protéger la population, et pas nécessairement de posséder des armes pour la tuer » ?
Cet emprisonnement idéologique anti-caméra et anti-armement de la police municipale se retrouve à Toulouse dans les propositions des élus écolo-mélenchonistes Archipel, qui n’ont pas condamné ces propos et attitudes. Ici, ils avancent comme seules solutions à l’insécurité un audit sur la politique de sécurité, un moratoire sur l’installation des nouvelles caméras et votent contre les mesures en faveur de + de sécurité pour les cyclistes comme la vidéoverbalisation des voitures garées sur les pistes cyclables.
Nous, nous assumons qu’il faut + de policiers nationaux et municipaux ! + de caméras ! + de permanences de Police Municipale dans les Mairies de quartiers ! Le doublement des patrouilles de la Police Municipale ! Nous, nous assumons le choix de la sécurité face au chaos et au désordre que soutient l’extrême gauche.

L’avis de la gauche sur les « écolos » toulousains !
L’ex-candidate PS aux élections municipales de Toulouse vient de dénoncer le « sectarisme des verts » et se déclare « contente [d’avoir] pris la décision de ne pas faire ce pari hasardeux » de s’allier avec les écologistes. Les patrons national et local du PS déplorent « le tropisme naturel des Verts [qui] n'est pas le rassemblement de la gauche et des écologistes, mais une tendance à se tourner vers l’extrême gauche ». Alors que l’ancien co-fondateur de Greenpeace, Patrick Moore, déclarait que « les écologistes sont à l’écologie ce que les ivrognes sont à l’oenologie ». Tout est dit !

Les élus de la Majorité municipale Aimer Toulouse