La nature gagne du terrain

Dépolluante, apaisante, rafraichissante… La végétation prend ses quartiers dans la Métropole.

1. L’île du Ramier renaturée

Reliée à chaque rive par deux passerelles piétons-cycles depuis 2024, l’île du Ramier poursuit sa métamorphose en grand poumon vert dédié à la nature, au sport et aux loisirs. 12 000 arbres et plants forestiers ont déjà été plantés le long des berges pour consolider la ripisylve, 5 000 arbres supplémentaires seront plantés sur l’ensemble de l’île à l’horizon 2030. D’ici la fin de l’année, un parc planté d’essences méditerranéennes abritera un kiosque à musique et une aire de jeux avec plateformes perchées et toboggans géants.

2. Cinq grands parcs au bord de l’eau

Cinq grands parcs se structurent autour des continuités naturelles formées par les cours d’eau : la Garonne, les canaux, l’Hers, le Touch. Ces aménagements répondent à un triple objectif : restaurer les milieux naturels et reconstituer les corridors écologiques favorables à la biodiversité ; participer au rafraîchissement des 23 communes traversées par les parcs ; créer de nouveaux espaces de loisirs le long des berges aménagées en promenades piétonnes et cyclistes.

3. Un plan arbres pour la ligne C

1 arbre coupé = 3 arbres plantés. Sur les 2 500 arbres concernés par les emprises de chantier de la ligne C du métro, plus de 800 arbres ont pu être préservés. Les 1 660 arbres enlevés seront remplacés par 5 000 nouveaux arbres choisis parmi les essences les mieux adaptées à notre climat (plus de 1 500 plantations ont déjà été réalisées). Chaque future station bénéficie d’une étude paysagère pour créer davantage d’espaces végétalisés et arborés.

4. Des balades pour découvrir la biodiversité

Six circuits de découverte de la biodiversité sont proposés aux habitants. Ces boucles d’environ 5 km sont balisées de bornes pédagogiques qui permettent d’accéder à des contenus grâce à des QR codes. La valorisation de ces itinéraires s’inscrit dans un programme mené par Toulouse Métropole – reconnue Territoire engagé pour la nature en Occitanie – qui comprend notamment la restauration des corridors écologiques et la mise en place d’un dispositif de suivi de la biodiversité.