Groupe Métropole d’Avenir
« La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit les expressions politiques dans le journal de la Métropole. Les textes publiés dans ces deux pages n’engagent que leurs auteurs. »
Les convictions des écologistes métropolitains bougent au gré du vent politique !
On croyait les élus écologistes dogmatiques, on les découvre aussi opportunistes. Lors de leur conférence de presse de vœux, les élus écologistes siégeant à Toulouse Métropole, ont retourné une nouvelle fois leur veste en demandant le report d’un an de la mise en place de la nouvelle phase de la ZFE. Rappelons que le 17 décembre 2020, Thomas Karmann, élu d’opposition écologiste, déclarait en Conseil métropolitain que « la ZFE, très souvent présentée comme une contrainte, est une réelle opportunité pour notre Métropole ». De la même manière, Antoine Maurice, chef de file écologiste d’opposition, déclarait lui aussi qu’« au lieu de voir la ZFE comme une contrainte, nous pourrions en faire une opportunité ». Interrogé par Actu Toulouse, il déplorait que la ZFE toulousaine n’envisage pas l’interdiction des voitures diesel, « même après 2024 ! »
Changement radical un an plus tard !
En janvier 2023, ces mêmes élus écologistes demandent que cette ZFE soit repoussée ! La pollution de l’air ne tuerait-elle plus 48 000 personnes par an ? Aujourd’hui, ils demandent une « hausse des primes » d’aides dans le cadre de la ZFE. Alors pourquoi n’ont-ils pas voté pour notre demande d’aides supplémentaires de l’État, la région Occitanie et le Département de Haute Garonne, formulée le 16 décembre 2021 en Conseil métropolitain ? Aujourd’hui, ils demandent une dérogation temporaire pour les bas revenus. Alors pourquoi ontils voté contre notre demande, formulée le 10 février 2022 en Conseil métropolitain, appelant le législateur à affiner le dispositif pour les véhicules Crit’Air 3, dont beaucoup sont détenus par les ménages à faible revenus ? Ils demandent un « plan d’urgence » pour les transports toulousains. Mais ce plan d’urgence, dont ils parlent depuis plusieurs années déjà, n’est pas plus concret aujourd’hui qu’hier.
Pas de mesures précises, pas de financement.
La Majorité métropolitaine, elle, a anticipé le déploiement de la ZFE en votant des aides ambitieuses deux années avant le lancement de la zone. Nous avons toujours été aux avant-postes dans le dialogue avec l’État, pour exiger plus d’accompagnement et plus de bon sens envers les automobilistes. C’est cette voix du bon sens que Jean-Luc Moudenc entend encore porter vis-à-vis du gouvernement.
À Toulouse Métropole, transition écologique rime avec mobilité
Savez-vous qu’à Toulouse, les embouteillages ont diminué de 18 % depuis 2019 contre seulement 3 % au niveau national ? Savez-vous que plus d’1,2 million de voyageurs ont été séduits par le téléphérique Téléo depuis son lancement ? Deux chiffres symboles du succès de notre action ambitieuse en faveur des mobilités pour une métropole + mobile et + durable. Après le Lineo 10 et la voie Colomiers-Cornebarrieu du Réseau Express Vélo (REV) en 2022, nous lançons cette année le Linéo 11 et de nouvelles liaisons cyclables. Le 1er coup de pioche de la ligne C du métro, fin 2022, un grand chantier qui mobilisera 25 000 emplois, incarne, avec la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse, cette farouche détermination que nous avons à faire de Toulouse Métropole, un territoire en phase avec les défis de demain. C’est pourquoi il est accablant d’observer jour après jour les élus d’Opposition tenter de retarder ou de stopper nos projets en soutenant quelques associations amies qui usent et abusent des recours juridiques. Pensant avant tout à leurs intérêts politiciens et non à l’intérêt général, le tout sur fond d’arguments écologiques fallacieux dictés par un logiciel politique dépassé, ils refusent d’offrir à Toulouse Métropole la place qu’elle mérite dans l’indispensable transition écologique des mobilités.
Toulouse Métropole mise sur le futur
Alors que les adeptes de la décroissance et les défaitistes en tout genre nous promettaient un effondrement industriel durant le Covid, notre territoire a montré sa capacité de résilience. Mobilisant, début 2020, tous les moyens de la collectivité, notre plan de relance métropolitain de 95 millions d’€ a pleinement joué son rôle pour sauvegarder notre tissu économique et nos emplois locaux. Aujourd’hui, notre territoire a retrouvé un niveau d’emploi similaire à 2019 et a conservé ses fleurons économiques. Toulouse confirme son statut de capitale de l’aéronautique et du spatial avec près de 80 000 emplois dans cette filière. 2023 sera l’année de la confirmation de ce rebond. En maintenant leurs investissements ambitieux de 7.5 milliards d’€ de 2020 à 2026, Toulouse Métropole, la Mairie de Toulouse et Tisséo réussissent un tour de force et inscrivent un record de France. Le plus grand technocampus d’Europe dédié aux mobilités du futur, à l’hydrogène vert et à l’avion propre verra ainsi le jour à Francazal en 2024. 15 000 m² seront dédiés à la recherche, aux essais et à l’innovation technologique pour un avenir respectueux de l’environnement et des emplois locaux. N’en déplaise aux écologistes d’extrême gauche qui, face aux difficultés, n’ont qu’un seul réflexe, celui de tout stopper et de tout fermer avec le succès qu’on leur connaît dans le secteur du nucléaire. Le projet Grand Matabiau quais d’Oc contribuera lui-aussi à notre dynamisme économique. En accueillant le futur campus du numérique de 50 000 m² consacré à l’intelligence artificielle, à la cyber sécurité et au numérique, ce lieu deviendra un symbole de la qualité de la recherche et de la capacité d’innovation de notre territoire. Avec 51 500 emplois dans le numérique, Toulouse Métropole s’impose aujourd’hui comme le 3e écosystème numérique français.
Les élus du groupe