Alimentation - Un projet agricole pour manger local et durable
Favoriser une alimentation locale et durable
Fin 2022, Toulouse Métropole a adopté la 2e feuille de route de son Projet agricole et alimentaire. Un programme d’actions qui mobilise les acteurs publics et privés autour d’une ambition : bâtir un système alimentaire durable ancré localement.
1 Un capital à préserver
À l’heure où un tiers des agriculteurs du territoire sont sur le point de partir à la retraite, il s’agit de préserver les terrains (le foncier agricole) pour maintenir une agriculture durable en proximité et soutenir l’installation agricole. Il s’agit aussi d’accompagner la transition agricole et alimentaire vers une agriculture respectueuse de l’environnement (bio ou agro-écologie) et qui contribue à nourrir une partie des habitants. Par exemple, produire davantage de légumineuses (pois chiches, etc.) pour une consommation locale, en alternance avec les grandes cultures (blé, etc.).
2 Du local et du bio à la cantine
Avec 60 000 repas produits chaque jour par leurs services de restauration collective, les communes de la Métropole ont du poids sur le marché agroalimentaire. Par leurs achats, elles peuvent jouer un rôle dans l’évolution du système alimentaire local, afin que l’offre de produits locaux et de qualité se développe. D’autant plus que la loi Egalim impose 50 % de produits de qualité et durables * aux restaurations collectives municipales, dont 20 % de bio. Objectif de la Métropole : 30 % de bio dans les assiettes. Pour y parvenir, il faut trouver des sources d’économies, notamment en réduisant le gaspillage alimentaire. * Label rouge, bio, AOP/AOC, IGP, Haute valeur environnementale, etc.
3 Les filières locales se structurent
Pour rapprocher les bassins de consommation et de production, Toulouse Métropole développe des partenariats avec ses voisins ruraux depuis 2017 (voir carte). En complément, il s’agit de développer l’approvisionnement local, la logistique et la transformation avec, par exemple, des légumeries (ateliers de transformation de légumes bruts produits en local). Objectif : développer les circuits courts (limiter les intermédiaires) de proximité. Maillon stratégique du système, le Grand Marché, équipement de Toulouse Métropole, sorte de centrale d’achat pour les restaurateurs et épiciers, a pour vocation d’augmenter son offre en produits bio et locaux.
4 Un territoire de 780 000 consommateurs
À long terme, les comportements alimentaires ont un impact sur la santé, l’environnement et l’économie. Au delà de la sensibilisation du consommateur pour accompagner le changement d’habitudes alimentaires, il s’agit de favoriser l’accès de tous à une alimentation saine, durable et de proximité, en jouant sur les plans pratique (points de vente identifiés), financier (budget maîtrisé), social et culturel (pratiques liées à l’alimentation). Une des idées clés est de rapprocher producteurs et consommateurs, notamment à l’occasion de manifestations grand public, telles que le Festival du bien-manger, dont la première édition se tiendra du 7 au 9 juillet prochains à Toulouse.
Un quart du territoire de la Métropole en surfaces agricoles dont
- 72% en grandes cultures
- 13% en prairies
- 3% en maraîchage
271 exploitations agricoles sur le territoire de la Métropole dont
- 69 en bio
5 600 emplois dans le secteur agricole et alimentaire
52% de la Haute-Garonne
La 3e édition du Défi familles à alimentation positive se déroule en ce moment. Suivez les équipes sur metropole.toulouse.fr