Les passerelles de l'Île du Ramier - Deux chantier exceptionnels en images

Les opérations monumentales de construction des passerelles de l’Île du Ramier touchent au but avec leur mise en service courant 2024.
Deux grands ouvrages qui enjamberont la Garonne pour ouvrir le futur poumon vert sur la ville.

  1. Monumental ! C’est le trait caractéristique des chantiers des deux passerelles réservées aux piétons et aux cyclistes (en flux séparés) qui avancent de part et d’autre de l’île du Ramier, au coeur de Toulouse. Commencés à l’été 2022, ces travaux arriveront à leur terme courant 2024. Rive droite, côté Empalot, la passerelle se construit dans la continuité de la rue Maria-Mombiola. Rive gauche, côté Croix-de-Pierre, la passerelle s'érige au niveau de l’avenue de Muret/rue Rapas. On en aperçoit le pylône de 70 m à l’horizon : un mât ponctué par une tête de 60 tonnes posée à l’aide d’une grue de 600 tonnes.
     

  2. La passerelle Rapas s’étendra sur 150 m de long et 5 m de large. Elle sera soutenue par un unique pylône côté île, lui-même retenu par des pieux ancrés à 15 m de profondeur. Ce dispositif permettra à l’ouvrage d’effleurer la digue de protection contre les crues sans prendre appui dessus. L’art du contrepoids !
     

  3. La passerelle Empalot reliera la rive droite et l’île sur 145 m de long et 5 m de large. Un simple trait sur la Garonne, soutenu par deux pylônes et des haubans à ses extrémités, sans appui dans le fleuve pour protéger la biodiversité. Conçus en métal (tablier) et en béton (rampes et appuis), les deux ouvrages allient robustesse, finesse et élégance. Des objets architecturaux dessinés par Thomas Lavigne (Empalot) et Grimshaw/PPA Architectures (Rapas).
     

  4. Acheminés par la route en convois spéciaux, les gigantesques tronçons (12 m de long pour 24 tonnes), sont assemblés un à un sur place. Mis bout à bout, ils constituent un tablier de plusieurs centaines de tonnes.
     

  5. Pour la passerelle Empalot, ils sont posés à l’aide d’une chèvre de levage, en miroir depuis chaque rive pour se rejoindre au milieu. Pour celle de Rapas, ils sont installés à partir de l’île à l’aide d’une grue. Les opérations se font d’abord à terre puis sur le fleuve, à bord d’une barge.
     

  6. La disposition des pièces du tablier relève d’un travail d’orfèvre pour obtenir le design souhaité. Tout est ensuite soudé à la main.
     

  7. En empruntant la passerelle de la rive gauche et son immense rampe circulaire, on accédera directement au coeur du parc de l’île, devant la piscine Nakache. À partir de 2025, le nord du Ramier se révélera comme un espace de nature au coeur de la ville, idéal pour les loisirs et facilement accessible à pied, à vélo (connexion directe à la piste cyclable de la rive gauche) et en tramway (station avenue de Muret). L’itinéraire offrira aussi de nouveaux points de vue culminants sur la ville.
     

Les opérations s’inscrivent dans le cadre du projet Grand Parc Garonne. Montant des deux chantiers : 20 millions €, dont 12 financés par l’Europe. Deux autres passerelles sont en projet, l’une en bas de Saint-Michel, l’autre au niveau de Croix-de-Pierre, après 2026. Plus de photos et de vidéos sur metropole.toulouse.fr