L’île du Ramier demain

Retour à la nature, mobilités douces, culture, sports et loisirs : voici les multiples facettes de la reconquête de l’île du Ramier à l’horizon 2030

Un écrin naturel
Dans quelques années, on pourra redécouvrir la faune et la flore de l’île remises en valeur dans leur écrin naturel. Le projet de retour à la nature de l’ensemble de l’île vise la restauration de la biodiversité et le renforcement des continuités écologiques. Pour cela, environ 5 000 arbres adaptés aux bords du fleuve et sa végétation typique, la ripisylve, seront plantés : aulnes glutineux, ormes lisses, saules blancs…

Des cheminements pour tous
Un parc, ça s’explore à pied, à vélo ou à roller. Demain, on accédera à l’île par quatre nouvelles passerelles piétonnes et cyclables. La place de la voiture y sera fortement réduite au profit de cheminements doux, accessibles à tous. Depuis septembre, sur l'îlot de Banlève, on découvre un espace réaménagé avec deux belvédères qui offrent une nouvelle vue sur la Garonne et la centrale hydroélectrique. C’est ici que la promenade du tour de l’île commence. Les grandes allées du Parc du début XXe seront restaurées.

Un immense terrain de loisirs
Peu à peu, l’île affirmera sa nouvelle identité, jusqu’à devenir un vaste espace dédié à la culture, aux sports et aux loisirs. Un parcours land art, des circuits pédagogiques autour du patrimoine et des événements festifs (marchés de créateurs, spectacles sur l'eau…) seront proposés. Les marcheurs et coureurs parcourront ses chemins tandis que le lien au fleuve retrouvé favorisera les activités nautiques. Le hall 3 deviendra le lieu de rendez-vous des amateurs de sports urbains (skate, BMX, etc.) et accueillera des concerts et expositions. 

L’intégralité du projet sur toulouse.fr