Un accès + facile à l’île du Ramier

Rive droite, la passerelle Empalot va former un trait d’union de 145 mètres entre la ville et l’île.

Déplacements
Les chantiers de construction des passerelles du Ramier ont débuté cet été. Deux traits d’union relieront bientôt l’île aux quartiers.

Haubans, grands mâts qui s’élancent vers le ciel, finesse des structures… Les projets architecturaux des passerelles ont été dévoilés il y a quelques mois seulement et, déjà, les chantiers battent leur plein de part et d’autre de l’île du Ramier. Les passerelles enjamberont bientôt la Garonne pour relier l’île aux quartiers voisins. Toutes deux seront réservées aux cyclistes et aux piétons, avec des voies séparées pour une bonne cohabitation. Objectifs de ces nouvelles liaisons ? Ouvrir l’île, faciliter les déplacements des habitants, favoriser les modes de transport non polluants. On pourra ainsi aller d’est en ouest de Toulouse en empruntant des itinéraires agréables à travers l’île, qui se transforme en poumon vert. Rive gauche, la passerelle « Rapas » reliera l’avenue de Muret au futur jardin botanique, à la place de l’ancien parc des expositions. Longue de 150 mètres, elle rejoindra directement les pistes cyclables de la digue et la station de tramway « Avenue de Muret ». Rive droite, la passerelle Empalot déroulera son ruban de 145 mètres dans la continuité de la rue Maria-Mombiola. À deux pas : le coeur de quartier Empalot, avec la station de métro (ligne B), la médiathèque, etc.

Respect de l’environnement

Sans appui dans le fleuve, les ouvrages respecteront l’environnement naturel des berges de la Garonne. Pour un arbre impacté, deux sont plantés. Grâce à des détecteurs de mouvement, l’éclairage de nuit fonctionnera au plus près des besoins, limitant ainsi la gêne pour la faune locale. Le chantier en lui-même marque aussi des points : des entreprises locales, des remblais à base de matériaux recyclés, du béton « bas carbone ». Et sur le plan de la sécurité ? Le choix des matériaux (métal et béton) garantit longévité et forte résistance aux crues. Les travaux dureront une année. Montant total des deux opérations : 20 millions € HT, dont 12 financés par l’Europe.