Des lignes express pour les vélos

D’ici quelques années, le réseau vélo d’agglomération déploiera 14 « cycloroutes » dans 54 communes de la grande agglomération toulousaine. Ultra sécurisées, ces pistes prendront différentes formes, comme le montrent déjà certains tronçons réalisés.

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Inspirées des pays du nord

14 lignes réservées aux vélos, sécurisées, lisibles et continues. Le réseau vélo d’agglomération couvrira près de 370 km reliant Saint-Jory à Muret, Brax à Quint-Fonsegrives, Mondonville à Escalquens, etc., dont 240 km sur Toulouse Métropole où seront créées deux circulaires : l’une autour du centre-ville, l’autre autour des limites géographiques de Toulouse. Ces lignes s’inspirent des aménagements de nos voisins néerlandais et allemands : voies à double sens de 4 m de large (ou deux bandes de 2 m chacune, de part et d’autre de la rue). Ici, le boulevard Gaussen, au nord de Toulouse, accueille une toute nouvelle piste créée en contrebas de la rue et séparée des voitures par une rangée d’arbres.

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Testées par les cyclistes

Les pistes cyclables font l’objet de nombreuses concertations. Des aménagements provisoires sont même testés avant d’être pérennisés, comme boulevard Monplaisir, le long du canal du Midi, où des ajustements ont été apportés grâce aux retours d’expérience des riverains et des cyclistes. Ici, le boulevard a été mis en sens unique pour permettre la création d’une piste cyclable à double sens, séparée des voitures par des plots. Délestée du flux des vélos, la portion de voie verte longée par la piste est plus sûre pour les piétons. Un prolongement sur le boulevard de la Marne est à l’étude.

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Priorité aux vélos

Il n’est pas toujours possible de séparer les pistes cyclables de la chaussée où circulent les voitures par des terre-pleins, barrières, végétation… La Mairie expérimente d’autres solutions pour améliorer les déplacements des cyclistes, notamment en leur accordant la priorité sur l’espace qu’ils partagent avec les voitures. Exemple? La chaussée à voie centrale banalisée se divise en trois voies : deux pistes pour les vélos sur les côtés et une voie centrale à double sens empruntée par les véhicules motorisés (voir notre photo, allées Maurice-Sarraut). Lorsque deux voitures arrivent en sens inverse, elles doivent attendre que les vélos soient passés avant de se déporter sur les pistes cyclables pour se croiser. Même logique pour les Vélorues, étroites et à sens unique, où les voitures doivent patienter derrière le cycliste sans le doubler.