L’art à chaque coin de rue

Graff, sculptures, fresques géantes… À Toulouse, l’art urbain connaît une vitalité étonnante et se découvre dans tous les quartiers. Une véritable galerie à ciel ouvert !
Des fresques monumentales
Ici et là, dans l’intimité des ruelles ou au grand jour sur les places et bâtiments, l’art s’empare de l’espace public sous forme de fresques géantes. Autant d’interventions qui ajoutent des touches de couleur à la Ville rose et émaille le cadre de vie quotidien… Fantastique ! Parmi les réalisations les plus récentes, cette œuvre de Woizo (artiste toulousain) et Opéra qui recouvre le château d’eau de l'Observatoire de Pech-David (ci-dessus). Intitulée "De la nature au cosmos, une œuvre entre deux mondes", leur création a été initiée par la Mairie dans le cadre du réaménagement du site. D’autres réalisations sont à découvrir un peu partout : la fresque sur le pont Saint-Pierre sur le thème de la crue historique, au 13 rue Antonio Vivaldi, quartier Bourrassol (ci-contre), au 71 rue des Amidonniers, etc. Ouvrez l’œil !

Graff made in Toulouse
Toulouse est depuis toujours une place forte du graff. Des artistes de notoriété internationale y ont fait leurs armes, notamment le collectif Truskool. Si le quartier Arnaud-Bernard constitue le berceau de ce street art (jardin d’Embarthe, rue Gramat, etc.), des œuvres tapissent de nombreux autres endroits de Toulouse, comme le square des Magasins Généraux, quartier Bonnefoy, avec cette œuvre du graffeur Mite. Le paysage du graff s’enrichit aussi chaque année grâce à des festivals comme Latino Graff.

Visite guidée : Graff tour
L’Office de tourisme vous propose de découvrir les origines du graffiti, ses codes, les artistes qui ont marqué Toulouse depuis les années 1990 et les œuvres encore visibles dans nos rues. Un circuit de 2 h 30, à pied et en métro. Mardi 21 octobre à 10 h 30. Tarif : 15 €. Sur réservation : toulouse-tourisme.com
Une œuvre à écouter
Murs Murs, c’est un documentaire sonore disséminé à l’aide de QR codes dans les murs du quartier Arnaud Bernard, réalisé par l’artiste Meryem-Bahia Arfaoui pour le festival Le Nouveau Printemps. Chaque pièce renferme l’histoire d’un habitant, travailleur ou témoin de l’histoire de ce quartier populaire, multiculturel. À travers cette œuvre pérenne, la Toulousaine consigne une partie de la mémoire collective locale.

De surprenantes sculptures
L’art urbain, ce sont aussi des sculptures qui trônent sur des places ou se découvrent au détour des allées d’un jardin ou sur les ronds-points, comme aux Pradettes avec la sculpture de Jean-Pierre Rives (rondpoint Évelyne-Jean Baylet). L’artiste, mondialement connu pour ses gigantesques IPN, est aussi un ancien capitaine du Stade Toulousain et du XV de France. À Saint-Cyprien, dans le jardin Raymond-VI, une arche en bronze du sculpteur Daniel Coulet marque l’entrée des Abattoirs, tandis que sur les allées Jules-Guesde le sculpteur David David a disposé quatre personnages en bronze.

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