La biodiversité préservée
Entre le survol d’une zone naturelle, l’implantation de pylônes et le passage des cabines, le téléphérique est conçu pour s’intégrer le plus discrètement possible à l’environnement.
Le héron cendré, une des espèces qui évolue dans la réserve naturelle régionale.
Milans noirs, aigles bottés, hérons… De nombreuses espèces protégées ont élu domicile au sein de la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège. Le téléphérique la survole sur sa partie nord, entre l’Oncopole et Pech David. Si aucun pylône n’est implanté dans cette zone, la présence de câbles aurait pu gêner le passage des oiseaux et chauves-souris. Pour respecter le cycle des oiseaux, le déroulage des câbles s’est fait en-dehors de la période de nidification (31 mars au 1er août). Le recours à un hélicoptère a permis de dérouler des câbles de diamètre suffisant pour être perçus par ces animaux. De plus, des pièces de couleur blanche et rouge maintiennent la stabilité des câbles et protégent la population d'oiseaux migrateurs et hivernants de passage.
De nombreux arbres replantés
La ligne repose sur cinq pylônes seulement et survole le milieu à une bonne hauteur. Avantages ? Moins d’arbres impactés. Afin de compenser la végétation dégagée pour implanter les pylônes et les stations, Tisséo a replanté 400 arbres aux abords des arrêts et sur le parking-relais de l’Oncopole, ainsi que 1 600 arbres et arbustes forestiers sur la zone verte de Pech David. Chêne, aulne, érable, aubépine, frêne… : une large palette végétale a été choisie. D’ici quelques années, ces jeunes plants deviendront un boisement d’environ 600 arbres. Des haies champêtres ont également été plantées sur les parcelles agricoles de Pouvourville, dans le cadre du projet de transition agroécologique mené par la Mairie, ou comment concilier activité agricole et nature.