Actualités - Odyssée de l’espace

EN 2021, TOULOUSE FAIT SON ODYSSÉE DE L’ESPACE

Cette année plus que jamais, Toulouse et sa Métropole sont sous les feux de l’actualité spatiale. Choisie pour accueillir le nouveau centre d’excellence de l’OTAN, le territoire est également au coeur de projets phares, tels que la Mission Alpha ou le rover martien Perseverance. Trois pas de plus vers les étoiles…

Le centre spatial de l’OTAN s’installe dans la ville rose

Avec 12 000 emplois et 400 entreprises, la région toulousaine concentre 25 % des effectifs européens de la filière. Capitale européenne du spatial, Toulouse abrite plusieurs centres de recherche – à commencer par le Centre national d’études spatiales (Cnes) – et de nombreux laboratoires, les deux grands sites industriels Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space, un tissu d’entreprises associées dans la Newspace factory, 16 500 étudiants formés au sein de l’Université Paul-Sabatier et des grandes écoles (Isae-Supaéro, Insa, Enseeiht, Enac…). L’ensemble constitue « le plus grand écosystème spatial en Europe », selon l’État. Après avoir choisi d’y installer le Commandement de l’espace (CDE) de l’Armée de l’Air et de l’Espace, la France a donc naturellement porté la candidature de Toulouse pour accueillir le centre spatial d’excellence de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan). Ce dernier ayant retenu la proposition française, plusieurs dizaines d’officiers des armées alliées rejoindront Toulouse à l’horizon 2025 pour mener à bien les missions confiées au centre d’excellence : formations, exercices, analyses, prospective, expérimentations, stratégie de défense spatiale... Les premiers spécialistes sont attendus dès cet été sur le site du Cnes.

Une SuperCam sur Mars

Il y a un peu de Toulouse sur Mars. Embarquée sur le rover martien Perseverance, la caméra laser SuperCam a été développée et fabriquée à Toulouse par le Cnes et le laboratoire toulousain Irap (CNRS, Cnes, Université Toulouse III Paul Sabatier). Son rôle ? Analyser la chimie et la minéralogie des roches de la Planète rouge à l’aide d’un laser très innovant, ainsi que la composition de son atmosphère. La caméra doit aussi permettre de sélectionner l’endroit où seront prélevés des échantillons de roches martiennes. Ils seront ensuite étudiés sur terre afin d’y détecter d’éventuelles traces de vie martienne, passées, présentes ou dormantes… Équipée d’un microphone conçu localement par Isae-Supaero, SuperCam a également permis d’entendre le son de la planète Mars pour la toute première fois.Il y a un peu de Toulouse sur Mars. Embarquée sur le rover martien Perseverance, la caméra laser SuperCam a été développée et fabriquée à Toulouse par le Cnes et le laboratoire toulousain Irap (CNRS, Cnes, Université Toulouse III Paul Sabatier). Son rôle ? Analyser la chimie et la minéralogie des roches de la Planète rouge à l’aide d’un laser très innovant, ainsi que la composition de son atmosphère. La caméra doit aussi permettre de sélectionner l’endroit où seront prélevés des échantillons de roches martiennes. Ils seront ensuite étudiés sur terre afin d’y détecter d’éventuelles traces de vie martienne, passées, présentes ou dormantes… Équipée d’un microphone conçu localement par Isae-Supaero, SuperCam a également permis d’entendre le son de la planète Mars pour la toute première fois.

Mission Alpha à bord de l’ISS

Toulouse s’est glissée dans les valises de Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale (ISS). À 400 km de la Terre, l’astronaute réalise une centaine d’expériences scientifiques pour la mission Alpha qui doit durer 6 mois. Une douzaine d’entre elles sont préparées et suivies depuis Toulouse par le CADMOS (Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales) du Cnes. Parmi elles : un bandeau frontal pour analyser le sommeil des astronautes, l’étude comparée d’un blob (organisme unicellulaire) en micro-pesanteur dans l’ISS et sur terre dans des établissements scolaires, une pince qui permet de déplacer des objets sans les toucher, des mini-cerveaux exposés au vieillissement, des emballages recyclables qui peuvent être réutilisés comme semis végétaux ou être mangés… Envie d’approfondir le sujet ? Rendez-vous à l’exposition de la Cité de l’Espace : Suivi Mission Alpha (lire Temps libre).Toulouse s’est glissée dans les valises de Thomas Pesquet à bord de la station spatiale internationale (ISS). À 400 km de la Terre, l’astronaute réalise une centaine d’expériences scientifiques pour la mission Alpha qui doit durer 6 mois. Une douzaine d’entre elles sont préparées et suivies depuis Toulouse par le CADMOS (Centre d’Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales) du Cnes. Parmi elles : un bandeau frontal pour analyser le sommeil des astronautes, l’étude comparée d’un blob (organisme unicellulaire) en micro-pesanteur dans l’ISS et sur terre dans des établissements scolaires, une pince qui permet de déplacer des objets sans les toucher, des mini-cerveaux exposés au vieillissement, des emballages recyclables qui peuvent être réutilisés comme semis végétaux ou être mangés… Envie d’approfondir le sujet ? Rendez-vous à l’exposition de la Cité de l’Espace : Suivi Mission Alpha (lire Temps libre).