Expressions politiques

« La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit les expressions politiques dans le journal de la Métropole. Les textes publiés dans ces deux pages n’engagent que leurs auteurs. »

Groupe Métropole d’avenir

Toulouse Métropole rayonne par son économie dynamique et ambitieuse

Notre Métropole continue à se démarquer par sa capacité d’innovation, notamment dans les domaines de l’aéronautique, du spatial et du médical. Parmi les grandes réussites de l’année, l’on retrouve la société Aura Aero qui a obtenu un financement de 96 millions d’euros de l’Union européenne pour développer ses avions électriques, signe du dynamisme de la Métropole en faveur des industries durables. De même, Toulouse va accueillir le premier site de fabrication en Europe de paracétamol 100% français, avec pour objectif d’en commercialiser partout en Europe dès fin 2025. Nous saluons également la récente inauguration de l’usine d’Evotec qui produira des biomédicaments sur le campus Santé du futur. La Métropole toulousaine prend toute sa part dans les enjeux stratégiques de souveraineté nationale et de lutte contre la pénurie des médicaments. Nous savons que notre qualité de vie passe par le maintien et le développement des emplois dans notre Métropole. Contrairement à nos opposants d’extrême-gauche, qui n’ont de cesse de lutter contre les entreprises et d’entraver leur développement, nous souhaitons a contrario leur offrir un climat porteur pour les échanges commerciaux, l’innovation et l’emploi.

Pour que les violences autour de la future LGV Bordeaux – Toulouse cessent !

Ces dernières semaines, des groupes violents, à l’image des Soulèvements de la Terre, ont essayé de mettre un coup d’arrêt au chantier de la future Ligne à Grande Vitesse entre Paris – Bordeaux et Toulouse. La tension est montée d’un cran le week-end du 12 octobre lors d’un rassemblement où un véhicule de gendarmerie a été incendié, 3 personnes ont été interpellées et 500 objets dangereux, dont 2 fusils, 2 arbalètes et 50 armes blanches ont été saisis ! Au même moment, le Maire écologiste de Bordeaux, tel un artificier dans une usine de poudre, n’a rien trouvé de mieux que de déclarer : « la ligne à grande vitesse en Gironde est un projet néfaste et dangereux pour notre région. » Les Toulousains ont payé pour le Paris-Bordeaux, mais le Maire de Bordeaux et les écolos toulousains ne veulent pas du Bordeaux-Toulouse ! L’attitude du Maire de Bordeaux, tout comme celle de l’Opposition métropolitaine, à l’image des députés mélenchonistes toulousains qui ont voté pour l’annulation des crédits alloués à la LGV, sont indignes. Leur attitude, comme l’a rappelé Jean-Luc Moudenc, traduit un profond mépris pour l’ensemble des usagers du rail des Landes, du Pays Basque, du Béarn ainsi que du Midi toulousain et agenais. Ces postures politiques reflètent également une sévère déconnexion au réel et de nos objectifs communs de réduction de notre empreinte carbone, tant cette nouvelle ligne offrira une alternative crédible à la voiture et à l’avion pour rejoindre Paris depuis Toulouse. Cette opposition systématique s’est déjà manifestée contre le projet pourtant nécessaire d’Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse, qui permettra une meilleure desserte des gares de ce secteur. Nous déplorons l’attitude violente de ces opposants, marquée, par ailleurs, par des dégradations commises sur le chantier de la Ligne C ou contre des bornes de recharge des voitures électriques. Nous appelons les Ecologistes et les Insoumis à la responsabilité et au respect des règles de droit. La nouvelle ligne à grande vitesse verra le jour, c’est la promesse que nous avons faite aux habitants de notre métropole.

Retour sur une année 2024 riche et festive 

L’année 2024 touche à sa fin, l’occasion pour notre Groupe de faire le point sur les actions menées, entre bilan de l’année écoulée et perspectives pour l’avenir. Depuis 2014, nous nous efforçons de faire de Toulouse Métropole un territoire où il fait bon vivre. Cet objectif, nous le poursuivons en veillant à trouver le meilleur équilibre qui soit, dans l’intérêt des communes et de leurs habitants : développement économique et qualité de vie, grands projets et politiques de proximité, services publics de qualité et gestion saine des finances, grands événements festifs et soutien aux associations culturelles et sportives de proximité. Alors que notre Opposition locale ne jure que par l’augmentation des dépenses et la critique systématique et dogmatique, nous continuons à agir dans l’intérêt de tous, et notamment des plus fragiles, avec rigueur et responsabilité. En dépit des efforts demandés à notre Métropole et des restrictions budgétaires qui nous contraignent, nous pouvons nous réjouir de cette année 2024 qui a vu s’organiser de grands événements qui nous ont émerveillés et dont nous nous rappellerons tous ! D’abord, ce fut une grande année sportive avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Notre métropole, labellisée « Terre de Jeux 2024 », avec la mise à disposition d’équipements et l’octroi d’aides aux athlètes sélectionnés, a en effet eu le privilège de voir ses champions remporter de nombreuses médailles. La culture a également été mise à l’honneur, avec l’extraordinaire succès de la 2ème édition de l’Opéra urbain et ses 1,2 million de spectateurs. Une réussite qui permettra à notre territoire de bénéficier de pas moins de 10 millions d’euros de retombées économiques et d’un extraordinaire écho médiatique, notamment à l’international ! Gastronomie, culture et sport sont autant de domaines que nous continuons à accompagner et à développer, au profit de notre qualité de vie. Comptez sur nous pour continuer à porter ces valeurs mais, pour l’heure, l’ensemble des élus du Groupe Métropole d’Avenir vous souhaite un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d’année !
Les élus du Groupe Métropole d’Avenir

Groupe Métropole solidaire, écologique et démocratique

3 questions à Karine Traval-Michelet Présidente du groupe MSED

  1. Quel bilan faites-vous de cette année ? Cette année a été marquée par l’adoption du PLUi-H. Vice-Présidente à l’Habitat et au Logement, j’ai porté ce projet essentiel pour notre Métropole. Notre objectif est de concilier l’amélioration du cadre de vie, l’accueil des nouveaux arrivants et la préservation des ressources environnementales de notre territoire. Grâce à ce document, nous préparons la Métropole de demain avec pour ambition l’innovation la solidarité et l’attractivité. Par ailleurs, avec les élus de mon groupe, nous avons été vigilants au maintien de la qualité des services publics de proximité pour nos concitoyens. C’est dans cette logique que nous avons choisi de ne pas voter l’instauration d’une tarification saisonnière de l’eau. Nous sommes bien sûrs favorables à des actions pour limiter la consommation en eau mais la mesure tarifaire ainsi proposée, sans distinction de revenus nous parait inéquitable et inefficace. Nous nous sommes aussi abstenus sur l’instauration d’un abonnement de 120 € pour la collecte en porteà-porte des déchets végétaux. Face à notre mécontentement, la métropole a maintenu la gratuité pour 6 collectes par an.
  2. Quels sont les impacts des coupes budgétaires décidées par le gouvernement sur la Métropole ? Dans le cadre de la réduction des dépenses publiques, le gouvernement a choisi de réaliser plus de 11 milliards d’€ d’économies sur le budget des collectivités territoriales. Faire peser la responsabilité des dérives budgétaires de l’état sur les collectivités est une faute politique et économique. Les collectivités territoriales sont bien gérées, leurs budgets sont votés à l’équilibre et elles représentent 70 % de l’investissement public en France. Ces coupes budgétaires concernent notre métropole à hauteur de 45 millions d’€. Concrètement, c’est l’ensemble de nos projets, de nos investissements et de nos services publics qui vont être impactés. En mettant en péril notre capacité d’action, le gouvernement organise la casse des services publics de proximité. C’est une erreur qui aura, je le crois, d’importantes répercussions sociales et politiques. Le 106e Congrès des maires a été l’occasion de faire entendre notre colère quant à l’injustice de ces décisions. En effet, nous avons pu exprimer un ras le bol généralisé face à des décisions technocratiques totalement déconnectées des réalités des territoires et du besoin accru de service public de nos concitoyens de surcroît dans un contexte de crise.
  3. Quelles perspectives pour 2025 ? C’est dans ce contexte économique et financier compliqué que va s’ouvrir la dernière année complète de notre mandat. La priorité et nous y serons vigilants sera le maintien des services publics essentiels à notre territoire. Le contexte est rude mais nous devons continuer d’agir comme nous le faisons depuis 2020 pour améliorer le cadre de vie de nos citoyens et l’attractivité de notre Métropole.

Les élus du groupe. 

Groupe des Indépendants

Dans notre dernière tribune, nous annoncions notre colloque « La Culture, un rempart contre l’obscurantisme ». Dans un contexte où l’obscurantisme et les dérives sociétales menacent notre tissu social, et à l’heure où il est demandé aux collectivités de mettre en place des mesures d’économies dans le cadre du budget 2025, l’inquiétude concernant la culture est grande. Le territoire métropolitain de Toulouse, riche en culture et en histoire, se devait de consacrer un temps fort à la question essentielle de la place de la culture dans notre société et aux actions culturelles de terrain, dans le cadre d’un colloque réunissant des figures emblématiques du monde culturel et artistique. Inscrit dans une démarche apolitique, nous sommes heureux d’avoir porté cet événement mardi 12 novembre à l’auditorium de Blagnac afin de promouvoir le développement de la culture comme vecteur de résilience et d’unité. Notre grand témoin, Melha Mammeri, actrice, scénariste, réalisatrice et chanteuse a partagé avec le public son parcours artistique et les actions qu’elle mène auprès des jeunes pour éveiller la curiosité, la sensibilité intrinsèque, la tolérance et l’empathie. Francis Grass, Adjoint au maire de Toulouse en charge des politiques culturelles, Maryline Dunaud, Directrice Adjointe Les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie, Omar Hasan, Baryton et ancien joueur international de rugby, Stéphane Gil, directeur du Théâtre de la Cité, Ebène et Sofia jeunes artistes issus du collectifs Rencontre(s), Frédéric Lagarrigue, Inspecteur pédagogique régional Design et Métiers d’Art, Anne Pechoux, coordinatrice Générale du collectif Rencontre(s), Quentin Chabrillac, allias « Padre » Street Artiste, Magyd Cherfy, artiste et écrivain, Jean-Baptiste Fra, Délégué Général de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse et Patrice Boyer, Adjoint au maire de Cornebarrieu en charge de la culture ont échangé leurs réflexions et leurs expériences sur le rôle essentiel de la culture dans la construction d’une société  clairée et solidaire. Avec l’aide du Think tank bouge Toulouse qui a aussi animé le colloque, nous sommes fiers de la réussite de cet évènement qui nous a permis de tirer une conclusion, la culture est-elle un rempart contre l’obscurantisme ? Le chemin à parcourir sera encore long.
R. Medina président et les élus du groupe

Groupe Toulouse écologiste et solidaire – Ville & Métropole Groupe Alternative pour une Métropole Citoyenne

Face à l’attrait de la Métropole, l’immobilisme de M. Moudenc
Tourisme, démographie, activité économique, industrielle et universitaire : notre Métropole croît fortement. Ce dynamisme est une chance à condition qu’il s’accompagne de politiques justes et ambitieuses. Or, M. Moudenc prône le laisserfaire et livre la ville aux promoteurs, sans projet d’urbanisme équilibré. La construction répond à des enjeux de défiscalisation et la qualité des logements est aléatoire. La Tour Occitanie est un signal terrible : hauteur démesurée au regard du patrimoine existant, architecture obsolète et énergivore, immobilier de luxe sans logement social, piétinement de la concertation. Inéluctablement, nous assistons au départ des familles de la villecentre vers la périphérie, chassées par la pénurie de logements accessibles. En 12 ans de mandat, le bilan en matière de mobilités est dramatique. Hormis le Téléo lancé par P. Cohen en 2008, aucun nouveau service de transport n’a vu le jour. Le réseau bus se dégrade, les Linéo sont pris dans les bouchons toujours nombreux, les projets routiers inutiles sont maintenus (Jonction Est). L’intérêt récent – et très modéré – de M. Moudenc pour le vélo explique le retard considérable de notre territoire en matière d’aménagements continus et sécurisés. À ce jour, aucun réseau express vélo n’a été inauguré – et à ce rythme, rien ne sera achevé d’ici 2026.
I. Hardy et T. Karmann co-présidents et les élus du groupe B. Bec et J. El Arch co-présidents et les élus du groupe

Groupe Toulouse métropole solidaire de la gauche démocrate et républicaine

L’industrie spatiale française abandonnée avec la suppression de 2 500 postes chez Airbus DS, 1 000 chez Thalès, c’est notre savoir-faire sur les satellites qui est en danger. Ce choix de suppression d’emplois malgré des bénéfices record est une erreur. Il faut un renouveau industriel fondé sur l’autonomie française et européenne et un contrôle public des financements.
P. Lacaze président et les élus du groupe

Élue non inscrite

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Odile Maurin