Groupe alternative municipaliste Citoyenne
La fraîcheur ? Réservée aux horaires de bureau.
Tandis que les canicules s’intensifient, Toulouse reste à la traîne. La ville, encore trop minérale (seulement 18 m² d’espaces verts par habitant·e, loin des 51 m² de moyenne nationale), n’offre qu’un accès restreint à l’eau et au frais : piscines ouvertes entre midi et 19 h en semaine, lieux intérieurs (bibliothèques, écoles, musées) peu accessibles, faute de personnel. Mais le plus criant concerne les parcs. Toulouse en compte 170, mais seuls 14 restent ouverts jusqu’à 23 h — et uniquement en cas d’alerte canicule. Le reste du temps, ils ferment à 20 h 30, y compris les soirs de forte chaleur. Ailleurs, des villes agissent : à Paris, 150 parcs sont ouverts 24 h / 24 ; à Nantes, 85 sont ouverts la nuit ; à Lille, des lieux climatisés ouvrent dès juin. À Toulouse, l’accès à la fraîcheur reste conditionné, partiel, temporaire. Pendant ce temps, la Métropole augmente le prix de l’eau de 42 % l’été, sans plan global à la hauteur. Toulouse + fraîche ? Une promesse de campagne, rien de plus. Les projections climatiques annoncent des pics à 50 ° C d’ici 2050 — des niveaux de chaleur qui, stricto sensu, rendent certaines zones urbaines inhabitables sans accès immédiat à la fraîcheur. La ville doit changer de braquet. Pour toutes et tous. Tout l’été. Sans conditions. Les éluEs du groupe AMC