Des solutions adaptées aux changements climatiques

Davantage de végétation, un urbanisme différent, des transports moins polluants… Objectif : faire baisser le mercure sur le long terme.

1. + De nature en ville

Première arme contre la chaleur : la végétation. Grâce au phénomène d’évapotranspiration et à l’ombrage occasionné, les arbres parviennent à rafraîchir localement. La Mairie a accéléré le rythme des plantations avec 36 000 nouveaux arbres plantés depuis 2020. Résultat ? Le bitume recule et des micro-forêts poussent à Jolimont, Rangueil, Montaudran ou encore aux Argoulets (notre photo), une autre verra le jour à Bagatelle, une prairie fleurie sera créée au Mirail, plus de 10 hectares de goudron ont été retirés sur l'île du Ramier qui se transforme en poumon vert en pleine ville. Les jardins partagés continuent à éclore aux quatre coins de Toulouse, la végétation s’invite dans les cours des écoles, des expérimentations seront menées dans les bâtiments publics pour végétaliser les toits et les façades.

2. Repenser l'urbanisme

Les nouvelles constructions tiendront compte des changements climatiques. Choix de couleurs claires, installation de protections solaires, stockage des eaux pluviales, augmentation de logements traversants… Une centaine d'opérations programmées en 2023 ont été retravaillées pour moins minéraliser, davantage végétaliser, ou encore encourager la construction de bâtiments bioclimatiques. Le choix des revêtements et des matériaux est également primordial : non seulement le béton, la pierre et le bitume empêchent l’eau de pénétrer les sols, mais ils stockent la chaleur et limitent le rafraîchissement pendant la nuit. La débitumisation représente donc un enjeu important et sera généralisée, dés cet été, dans des ronds-points, les cimetières ou les places de parking. Des espaces frais et ombragés seront aménagés dans les quartiers à l’aide de toiles, pergolas et ombrières (comme aux Jardins du Muséum de Borderouge, sur notre photo).

3. Se déplacer sans surchauffer

Le transport est l’une des activités qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre. Objectif ? Encourager les déplacements décarbonés. Depuis des années, la Mairie et la Métropole déploient l’offre de transports en commun, développent les pistes cyclables (notre photo) et les chemins piétonniers, mettent en place la ZFE (zone à faibles émissions), facilitent le covoiturage, l’autopartage… L’effort se poursuit avec la réalisation d’un réseau express vélo, l’arrivée de la ligne C du métro fin 2028, la création de nouvelles lignes de bus Linéo… De nouvelles mesures seront mises en place cet été, comme le stationnement gratuit des véhicules 100 % électriques.