Les élues et élus de l'opposition
Moudenc : 8 ans d’inaction environnementale et de mépris social
Depuis 8 ans JL Moudenc est aux commandes de Toulouse. 8 ans qu’il prend des décisions impactant fortement la vie et le quotidien de tous les Toulousains et Toulousaines. Que ce soit sur l'urbanisme, le vivre-ensemble, l'environnement ou encore l’enfance, nous, élues et élus de gauche, écologistes et citoyens, constatons unanimement une absence totale de concertation avec les principaux concernés, les habitants et habitantes. Pire, dans ce contexte de crise climatique et sociale généralisée, la politique de JL Moudenc se résume à une fragilisation des services publics, impliquant une augmentation des tarifs, et une vision à court terme associée à de l'amateurisme, quand c'est n'est pas simplement de l'incompétence.
En matière d'urbanisme, la justice a tranché. Toute la politique urbaine de JL Moudenc est périmée. Le document officiel qui régit toutes les constructions d'une ville (le plan local d'urbanisme - PLUi-H) a été purement et simplement annulé. Quant au PDU (plan de déplacement urbain) voté en 2018, il n'est plus légal depuis janvier 2021 : c'est donc celui de 2012 qui cadre légalement les déplacements dans l’agglomération toulousaine. Aucune autre ville de France n’a ainsi subi l’annulation de ses documents les plus structurants. Alors que la ville de Toulouse est engorgée par les embouteillages, JL Moudenc promet une seule 3ème ligne de métro. Nous défendons un plan d’urgence des mobilités pour répondre immédiatement aux problèmes actuels à travers notamment la création d’un RER Toulousain ou encore l’étude de la mise en oeuvre de la gratuité du réseau de transports.
Depuis 8 ans nous subissons une politique sociale austère, et autoritaire. Les agents des collectivités font partie de celles et ceux qui ont tenu la barre pendant le COVID, et les différents confinements, autour des services essentiels à la vie des usagers. Les lois (1607h, ASAP...), ne sont que des directives. Le choix de la majorité d’une application sans concertation des décrets, implique une dégradation des conditions de travail des agents des services publics dont les mobilisations massives - ATSEM, éboueurs, agents des piscines municipales – en sont la douloureuse expression. On ne peut que dénoncer une obsession de la rentabilité qui mine la qualité des services publics et broie agents comme usagers, qui supportent, année après année, une hausse des tarifs des services les plus essentiels à leur quotidien.
Aujourd’hui, le dialogue social est brisé et des lieux de vie et de culture sont fermés. Les associations sont le creuset de l’insertion et de la mixité sociale. À Toulouse, depuis 8 ans, elles sont malmenées, ayant subi quasiment toutes une baisse moyenne de 25 % sur 8 ans de leurs financements, sans concertation, mettant en péril la survie d’une bonne part d’entre elles. Elles sont un soutien indispensable pour apporter une expertise citoyenne utile à l’élaboration des politiques publiques. Où se trouve donc le bien vivre – ensemble censé être au coeur de notre ville.
L’été caniculaire que nous avons traversé est une preuve supplémentaire de la nécessité de prendre des mesures concrètes pour s’adapter et lutter contre le dérèglement climatique. Toutes les propositions que nous avons faites en ce sens en Conseil Municipal ont été rejetées, voire moquées. La déclaration d’état d’urgence écologique ou l’approbation d’un plan Climat plus ambitieux n’ont même pas été évaluées. Faisons du bien - être physique et mental de la population toulousaine une priorité centrale, et non un droit réservé à une élite privilégiée.
Après 8 ans d’inaction environnementale et de mépris social, Toulouse est toujours au point mort. 8 ans de mandat sous JL Moudenc, c’est 8 ans de mise à mal de nos services publics et des publics les plus précaires, au profit des plus aisés... Les élues et élus de gauche, écologistes et citoyens. (Alternative Municipaliste Citoyenne, Toulouse Écologiste, Solidaire et Citoyenne et les élus non inscrits : Hélène Magdo, Vincent Gibert, Pierre Lacaze)