Expressions politiques

« La loi de février 2002 concernant la démocratie de proximité prévoit les expressions politiques dans le journal de la Métropole. Les textes publiés dans ces deux pages n’engagent que leurs auteurs. »

Groupe Métropole d’avenir

Toulouse Métropole offre du sport et de la culture

Du 14 au 16 juillet, Toulouse Métropole a accueilli la 11e étape du Tour de France, une boucle de 156,8 km au départ et à l’arrivée de la Ville Rose. Ce rendez-vous n’a pas seulement concerné Toulouse, il a aussi mis en lumière plusieurs communes voisines, comme Aussonne, Beauzelle, Seilh et Blagnac, qui se sont mobilisées pour offrir aux coureurs et aux spectateurs une atmosphère festive. La Métropole a démontré sa capacité à unir ses forces pour accueillir un événement d’ampleur mondiale et faire rayonner notre territoire au-delà de ses frontières.

Le Rose Festival, autre temps fort de l’été, n’aurait pas connu une telle ampleur sans le travail collectif engagé à l’échelle métropolitaine pour soutenir cette création de Bigflo et Oli. La Métropole et les artistes ont permis à 115 000 festivaliers de vivre un moment culturel unique.

À ces rendez-vous s’ajoutent des initiatives pérennes. Ainsi, la Ramée Plage, en offrant aux familles et aux sportifs un espace de détente et de loisirs, illustre notre volonté de développer une pratique sportive accessible à tous. De même, le Festival de Toulouse, qui rassemble musiciens et spectateurs venus de toute la Métropole, confirme l’ambition culturelle partagée de notre territoire : rapprocher les publics, faire vivre notre Métropole et valoriser nos talents.

Toulouse Métropole oeuvre pour une mobilité durable sur l’ensemble du territoire

Dans un contexte d’urgence climatique, Toulouse Métropole construit une offre de mobilités durable et accessible. Le vélo y tient une place centrale, aux côtés du train, du métro et des bus Linéo à haut niveau de service.

Avec la création du Réseau Express Vélo (REV), nous offrons aux cyclistes des itinéraires vélo rapides, sécurisés et continus. Ce réseau dessert les zones d’emploi, les universités, les équipements métropolitains et les pôles d’échanges, en complément du réseau cyclable dans les quartiers. Il s’inscrit dans une démarche de concertation avec les habitants, associations et entreprises. 1 600 participants ont contribué à la définition des tracés. À ce jour, 215 km sont aménagés et 20 km supplémentaires sont en cours de réalisation. Des tronçons clés sont en service à Colomiers, Toulouse, Saint-Alban, Pibrac, Beauzelle. Les premiers effets sont mesurables comme sur l’avenue de l’URSS où la fréquentation a progressé de 77 %.

En parallèle, la future Ligne C du métro continue son avancée dans le respect des délais et confirme, jour après jour, son rôle central dans la transformation des mobilités de la Métropole.

À ce jour, 42 % du tracé total est déjà creusé. Le tunnelier Jeanne-Marvig, actuellement entre Colomiers Gare et le puits Laporte, avance selon le calendrier prévu. Sur les 21 stations prévues le long des 27 km de tracé, la quasi-totalité des stations souterraines sont entièrement terrassées, à l’exception de François-Verdier, dont les fondations seront finalisées en 2026. Les repères marquants du projet continuent de s’enchaîner avec la première soudure de rail réalisée au garage-atelier Daturas (Sept-Deniers), et le raccordement des viaducs de Labège Madron, symbole de la coordination exemplaire des équipes mobilisées.
Malgré quelques aléas inhérents à un chantier de cette envergure, Tisséo a su réagir rapidement pour sécuriser les zones concernées et accompagner les habitants : des familles ont été relogées, les sols consolidés et les dispositifs de prévention ont été renforcés. Une expertise indépendante est en cours pour évaluer les causes et les réparations à venir. Bien que les coûts ne soient pas encore connus, une enveloppe dédiée est d’ores et déjà prévue dans le budget.

La Ligne C assurera une connexion directe avec 5 gares ferroviaires et les lignes A et B du métro, renforçant l’intermodalité à l’échelle métropolitaine. Prévue pour une mise en service fin 2028, cette nouvelle ligne est un investissement d’avenir au service des mobilités, de l’environnement et de l’attractivité de la Métropole.

Agir pour demain : les engagements durables de Toulouse Métropole

12 nouveaux projets pour lutter contre le réchauffement climatique verront le jour cette année avec le soutien du fonds de concours métropolitain 2022- 2026. Au cours des prochains mois, il permettra aux communes de réaliser des travaux visant à réduire leur consommation énergétique : rénovation énergétique de bâtiments publics (Fenouillet, Gratentour, Villeneuve- Tolosane et Tournefeuille), opérations d’isolation thermique (Flourens et Fonbeauzard), projets de végétalisation (L’Union et Mondouzil) ou encore installation d’un éclairage à basse consommation dans le cadre de l’extension de l’école de Saint- Jory. D’autres opérations sont également prévues à Drémil-Lafage et Gagnac-surGaronne. Ces initiatives illustrent notre volonté de faire de la Métropole un territoire exemplaire en matière de développement durable et plus vertueux dans la gestion de ses ressources, tout en développant les équipements publics au plus près des besoins des habitants. Plusieurs mesures concrètes témoignent de cet engagement, à l’image de la mise en place d’une tarification saisonnière de l’eau. Ce dispositif, qui consiste à ajuster le tarif en fonction des saisons, permet de préserver nos ressources en eau, sans pour autant impacter la facture annuelle des foyers ayant une consommation régulière.
Les élus du Groupe Métropole d’Avenir

Groupe Métropole solidaire, écologique et démocratique

Une instabilité politique qui pèse sur nos territoires

La chute du gouvernement Bayrou aggrave encore la période d’incertitude politique, sociale et économique que traverse notre pays, avec des répercussions immédiates pour nos territoires. Les collectivités avancent sans visibilité et nos concitoyens expriment une inquiétude légitime. Les impacts sont concrets : projets retardés, financements suspendus, entreprises qui hésitent à investir et services publics affaiblis. Une fois de plus, les territoires se retrouvent seuls à affronter les urgences sociales et écologiques, quand ils devraient au contraire être pleinement soutenus. Les gouvernements successifs devraient entendre la colère sociale qui gagne nos concitoyens et s’appuyer sur l’expertise des collectivités. Nous le réaffirmons : l’État ne peut pas se soustraire à ses responsabilités. Plus que jamais, nous devons tracer une ligne claire, défendre nos capacités d’action locale et porter une vision politique qui protège l’intérêt général.

Un mandat placé sous le signe de l’action

Malgré ce contexte contraint, nous avons tenu le cap fixé depuis 2020. Le PLUi-H adopté en 2024 constitue une avancée majeure pour préparer la Métropole de demain, pour pallier la carence de logements, en conciliant accueil des nouveaux habitants, protection de l’environnement et qualité de vie. Nous avons défendu la justice sociale dans toutes nos décisions, en s’opposant à une tarification inéquitable de l’eau ou la mise en place d’un abonnement généralisé pour la collecte des déchets verts. Nous avons choisi la proximité, la pédagogie et le dialogue avec les communes et les associations pour préserver l’essentiel : l’accès de toutes et tous à nos services publics.

Préparer l’avenir avec solidarité et écologie

Nous savons que notre Métropole doit relever des défis immenses : crise climatique, tensions sociales, transformations économiques. Plus que jamais, il nous faut investir pour favoriser la souveraineté économique, pour la transition écologique et pour la solidarité territoriale. C’est à cette condition que notre Métropole restera une collectivité résiliente, capable d’inventer des réponses justes et concrètes aux attentes de ses habitants. Face aux discours de repli ou de division, nous affirmons que l’avenir se construit par la coopération, la responsabilité et la fidélité à nos valeurs républicaines. C’est avec cette conviction que nous poursuivrons notre engagement.
Karine Traval-Michelet et les élus du groupe MSED Facebook et X : @groupeMSED

Groupe des Indépendants

Alors que la vie politique nationale traverse une nouvelle crise et s’enlise dans ses querelles, les habitants aspirent à des actions concrètes, des décisions claires et des résultats visibles. Au sein du groupe des Indépendants, nous faisons le choix de répondre à ces attentes par un engagement sérieux et des initiatives mesurables.
Élus expérimentés et engagés, nous mettons notre énergie au service de projets concrets pour la Métropole. Fidèles au pacte d’orientation et de gouvernance signé en 2020, notre approche repose sur l’écoute, la concertation et la solidarité, afin de participer à la construction d’une Métropole plus verte, plus juste et plus attractive. Sur le terrain, avec les acteurs locaux, nous cherchons ensemble des solutions pragmatiques et efficaces. Notre approche repose sur la proximité et l’action concrète : rencontre avec les acteurs économiques majeurs (ATR, MIN, CNES, SATYS…), organisations des colloques sur la santé, le sport ou la culture, échanges avec les ministères. L’objectif est clair : avancer par des initiatives concrètes et des débats rigoureux.
Chaque élu qui s’engage dans cette dynamique participe à une intelligence collective, où échanges, idées et initiatives se combinent pour avancer ensemble.
Proximité, audace, propositions : voilà notre façon de faire Métropole. Dans un contexte politique incertain, cette exigence de clarté et de responsabilité est plus que jamais une voie précieuse pour construire l’avenir de notre territoire.
R. Medina président et les élus du groupe

Groupe Toulouse écologiste et solidaire – Ville & Métropole Groupe Alternative pour une Métropole Citoyenne

Pour une Métropole accueillante envers ses étudiant·es

Avec 110 000 étudiant·es, Toulouse est une grande métropole étudiante. Mais cette vitalité cache un quotidien marqué par des difficultés. Selon l’UNEF, le coût moyen pour y étudier est de 1214 /mois en 2025, soit + 5,6 % en un an.

Logement

Le CROUS Toulouse n’a que 11 020 places. Dans le privé, les loyers explosent : des milliers de jeunes vivent dans des logements chers, exigus voire indignes.

Alimentation

Le repas au CROUS coûte 3,3 € ou 1  pour les boursiers. Cela reste insuffisant : 1/5 étudiant recourt à l’aide alimentaire et 1/3 saute régulièrement un repas.

Santé mentale

Isolement, pression financière : 36 % des étudiant·es présentent des signes de détresse selon l’Observatoire de la Vie Étudiante. Les dispositifs existant à Toulouse sont sous-dimensionnés.

Transports

L’abonnement Tisséo coûte 15,5 € / mois pour les moins de 26 ans, ou 12,4 € pour les boursiers. Soit 130 € / an, une charge supplémentaire pour des budgets déjà contraints.

Changer de cap est possible

La précarité étudiante résulte de choix politiques. Toulouse Métropole peut agir :

  • Appuyer l’encadrement des loyers et mieux réguler le parc privé
  • Accélérer la construction de résidences CROUS en rendant le foncier accessible
  • Financer les épiceries solidaires
  • Tarification progressive des transports avec des gratuités ciblées
  • Financer les services de santé et prévention dédiés

I. Hardy et T. Karmann co-présidents et les élus du groupe B. Bec et J. El Arch co-présidents et les élus du groupe

Groupe Toulouse métropole solidaire de la gauche démocrate et républicaine

LGV: l’État doit respecter sa parole

Nous refusons l’éventuel abandon de la LGV Bordeaux-Toulouse, contraire aux engagements pris, recul pour le climat, la justice territoriale et le progrès social. Déjà financé en partie, ce projet vital doit aboutir. Nous appelons à une mobilisation générale pour exiger son achèvement.
P. Lacaze président et les élus du groupe

Non inscrite

M. Moudenc: tellement démocrate qu’il accorde ici 87 caractères à l’opposition. Odilemaurin.fr (nouvelle fenêtre).