Stop aux véhicules polluants

Santé

Pour une meilleure qualité de l’air

Au printemps, sur la Métropole, les véhicules les plus polluants auront l’interdiction de circuler dans une zone comprenant Toulouse en majorité. Usagers, participez à la consultation publique en mars prochain.

Comme plusieurs autres métropoles, et conformément à la loi d’orientation des mobilités (fin 2019), Toulouse Métropole prépare la mise en place d’un dispositif qui va restreindre progressivement la circulation des véhicules les plus polluants : une Zone à faibles émissions – mobilité (ZFE-m). Après une concertation en 2019 pour initier le projet, la consultation réglementaire du public aura lieu du 1er mars au 2 avril 2021. L’occasion pour les usagers de donner leur avis sur cette mesure avant son entrée en vigueur, au printemps, et de comprendre les bénéfices attendus pour la santé. En effet, à Toulouse, 80 % des émissions de dioxyde d’azote (NO2) et 34 % de particules fines (PM10) sont issues de la circulation automobile. À proximité des grands axes routiers, les valeurs limites de pollution sont régulièrement dépassées bien que les émissions NO2 baissent depuis quelques années. C’est plus de risques pour les habitants de développer des maladies respiratoires et cardio-vasculaires. La ZFE-m contribuera ainsi à protéger la population. Elle comprendrait Toulouse en majorité et une petite partie de Tournefeuille et Colomiers, et serait délimitée par le périphérique à l’est, au sud et au nord et la rocade Arc-en-Ciel et le fil d’Ariane (RD901/A621) à l’ouest. Dans un premier temps, seuls les véhicules utilitaires légers (fourgonnette, fourgon) et les poids-lourds à partir de la vignette Crit’air 5 et plus (hors classement) seraient concernés soit 0,46 % des véhicules en circulation. Les voitures particulières et deux-roues le seraient à partir de 2023, pour les vignettes 4, 5 et non classées, soit 4 % du parc. À savoir, Toulouse Métropole met en place des aides financières pour les habitants qui devront changer de véhicule.
Plus d’infos toulouse-metropole.fr

Depuis la fin d’année, le marché Saint-Michel s'est agrandi et s’étend sur tout le parvis de la prison. Un poissonnier est notamment venu rejoindre les producteurs en place tous les samedis matin.

La cartoucherie

Le projet des halles redémarre

À la Cartoucherie, le projet de transformation des anciennes halles en tiers-lieu est de nouveau sur les rails ! Cosmopolis, le collectif choisi par la Mairie et qui porte le projet, a annoncé le lancement imminent des travaux. Sur 14 000 m2, le projet prévoit une halle gourmande de 3 000 m2 avec 1 500 places assises et près de 30 stands confiés à des restaurateurs locaux, un cinéma de quartier, une salle de spectacles, 3 000 m2 d’espace sportif dont 2 000 m2 dédiés à l’escalade, mais aussi une librairie, un espace petite enfance, une école de danse, un espace de co-working, une école multimédia… Un lieu inédit à Toulouse ! En attendant son ouverture en 2022, un programme d’animations à proximité du chantier donnera au public un avant-goût du tiers-lieu. halles-cartoucherie.fr
Votre Maire de quartier : Bertrand Serp


© Chloé Bodart/ construire - OECO


Basso Cambo

Parking du métro : Davantage de places 

Depuis début janvier, les abords du métro et de la gare bus Basso-Cambo sont en chantier. Tisséo y aménage un pôle multimodal pour offrir plus de places de stationnement et des services aux usagers du réseau de transports. D’ici 2022, un nouveau parking aérien de 5 étages abritera 480 places de stationnement et le parc relais Sud réaménagé comptera 70 places pour les véhicules légers, une aire de covoiturage, des bornes de recharge électrique (début 2023) et 100 places dédiées aux vélos. Avec 780 places de stationnement sur l’ensemble du site fin 2022, la capacité augmentera de 60 % pour les voyageurs. tisseo-collectivites.fr
Votre Maire de quartier : Christophe Alvès

2 000 m² 
C’est la surface de toitures que la Mairie met à disposition pour installer des panneaux photovoltaïques sur ses bâtiments, dans le cadre du Plan climat air énergie territorial. Le 11 décembre dernier, le conseil municipal a ainsi donné le feu vert à la société coopérative Citoy’enR pour installer des panneaux solaires sur la toiture du groupe scolaire Littré à Saint-Martin du Touch, en 2021. Il s’agit du 3e projet lancé, après le groupe scolaire Tibaous et les tennis de Ponts-Jumeaux. citoyenr.org


Mairie

Un médiateur à votre écoute

Faciliter le règlement des litiges entre les usagers et l’administration, c’est la mission du médiateur communal nommé au sein de la Mairie fin 2020.

Monsieur C. se plaint de nuisances sonores dues à la pompe à chaleur de son voisin, mais les mesures effectuées par la Mairie ne montrent pas d’infraction à la réglementation. Monsieur et Madame R. constatent qu’ils ne bénéficient plus de la réduction pour le troisième élève inscrit au Conservatoire de musique, en raison de la nouvelle réglementation, et leur demande de remboursement est refusée. Monsieur B., 80 ans, ne comprend pas le refus de la Mairie de se faire inhumer dans la concession qui lui a été léguée et où sa grand-mère repose. Ces usagers rencontrent un désaccord avec la Mairie… Désormais, une nouvelle possibilité s’offre à eux pour tenter un règlement à l’amiable : recourir au médiateur communal. C’est Jean-Paul Bouche, conseiller municipal, qui occupe cette fonction créée fin 2020 au sein de la Mairie. Sa mission ? Faciliter la résolution de litiges entre la collectivité et les usagers des services publics. « Il s’agit d’être à l’écoute, d’ouvrir le dialogue et de se rapprocher des usagers, explique-t-il. Grâce à l’étude de solutions pour éviter la répétition de certains litiges, mon rôle consiste également à améliorer la qualité du service rendu à l’usager. » Le médiateur s’engage à conduire ses missions avec indépendance et impartialité. Il peut agir dans plusieurs domaines de compétence de la Mairie ainsi que de la Métropole si le différend intervient à Toulouse.
Retrouvez toutes les informations sur la médiation sur toulouse.fr