L’édito

Jean-Luc Moudenc
Maire de Toulouse
Président de Toulouse Métropole

En cette période de crise sanitaire, comment la collectivité peut-elle oeuvrer en faveur de la santé des Toulousains ?
Elle doit être facilitatrice pour que chacun bénéficie de soins au plus près de chez lui. Nous travaillons aux côtés de l’Ordre des Médecins et de l’Agence Régionale de Santé pour ouvrir une maison de santé par quartier sous ce mandat. L’objectif est de lutter contre les déserts médicaux et faciliter la prise de rendez-vous.

Certains grands projets sont-ils menacés ?
Avec une perte de 170 millions d’euros de recettes en 2020 (l’équivalent du salaire annuel de 4 000 fonctionnaires) et autant estimés pour la période 2021-2022, nos finances publiques souffrent. Mais, faire face à la crise, c’est aussi préparer l’avenir. Il n’est donc pas question de renoncer à nos projets structurants. Ils seront simplement étalés dans le temps pour maintenir notre ambition pour le territoire, sans augmenter les impôts des Toulousains.

C’est ce qui se passe avec la 3e ligne de métro ?
Renoncer à ce projet reviendrait à renoncer à l’intérêt général et à nos impératifs : une écologie tournée vers le pouvoir d’achat. La 3e ligne fera économiser 20 millions de litres de carburant aux Toulousains chaque année et permettra de retirer quotidiennement 90 000 voitures de la circulation. Sa réalisation se fera donc en une fois et d’un seul tenant, de Labège à Colomiers. Entre la phase de chantier, qui débutera fin 2022, et la mise en service, prévue fin 2028, 24 000 emplois seront créés.