Francazal - Les transports du futur s’inventent ici

La partie sud de l’ancienne base militaire aérienne de Toulouse-Francazal sera reconvertie en territoire d’innovation dédié aux mobilités innovantes, durables et vertes. La dépollution du site débute ce printemps.
Les bâtiments devraient sortir de terre en 2025.


LA NAVETTE AUTONOME D’EASYMILE

  1. PROPRIÉTÉ DE TOULOUSE MÉTROPOLE (38 hectares)
  2. PÔLE « LABORATOIRE »
    Pistes d’essais et laboratoires des industriels travaillant sur les véhicules de demain
  3. PÔLE « LABORATOIRE »
    Campus dédié à l’hydrogène vert
  4. VILLAGE TEST
    Quartier expérimental

1. Nouvelles filières économiques

En janvier 2020, Toulouse Métropole a racheté à l’État la partie sud de la base aérienne 101 de Toulouse-Francazal située sur la commune de Cugnaux. Voisine de l’aérodrome, cette parcelle de 38 hectares accueillera d’ici 2025 un pôle « laboratoire » et un village test où seront conçues et expérimentées les mobilités du futur. Cette reconversion de l’ancienne base de l’armée de l’air en territoire dédié à l’innovation contribuera à la diversification de l’économie toulousaine. À terme, ce site pourrait réunir près de 2 000 emplois.

2. Vos déplacements de demain

La base de Francazal accueille déjà les navettes sans conducteur de la société toulousaine Easymile, la piste d’essais d’Hyperloop - le train futuriste supersonique – et la start-up toulousaine Aura Aero qui s’apprête à produire des avions de voltige 100% électrique. Les aménagements du site permettront la création de pistes d’essais très attendues pour tester les véhicules autonomes connectés et améliorer leurs performances. Voitures volantes mais aussi robotique, drones… Ce terrain d’expérimentation devrait intéresser les grands groupes industriels et donc créer des emplois dans l’agglomération.

3. Un campus dédié à l’hydrogène vert

Le site abritera un centre de recherche, d’essai et d’innovation technologique consacré à l’hydrogène. Objectif ? Produire de l’énergie propre appliquée aux transports et aux avions verts. Ce campus hébergera l’actuelle plateforme Hydrogène (qui sera agrandie) ainsi que les laboratoires de recherche et développement des industriels de la filière aéronautique. La construction de ce centre d’environ 12 000 m2 réunit plusieurs partenaires aux côtés de Toulouse Métropole : la région Occitanie, le CNRS, l’Université de Toulouse, l’Office national d’études et de recherches aérospatiales (Onera), des laboratoires et des industriels.

4. Un quartier expérimental

À côté du pôle laboratoire, une zone d’activité accueillera bureaux, espaces verts, restaurants, commerces, services… Ce nouveau quartier reproduira une petite ville où seront expérimentées les nouvelles technologies développées sur Francazal. Ses mots clés ? Transports du futur, énergies vertes, économie des ressources. Ainsi, il sera desservi par des véhicules autonomes via des routes connectées, testera les dernières découvertes en matière d’hydrogène vert ou d’électricité photovoltaïque, combattra le gaspillage des ressources et l’étalement urbain en privilégiant le recyclage, les bâtiments évolutifs, la mutualisation des espaces et des moyens de fabrication.

Au coeur de VILAGIL
Francazal fait partie des sites clés où sera mis en oeuvre le programme VILAGIL*, l’un des 24 lauréats retenus par l’État dans le cadre de l’appel à projets « Territoires d’Innovation ». Ses enjeux ? Assainir l’atmosphère et fluidifier le trafic du territoire toulousain. Complémentaire au développement des transports en commun, VILAGIL fait la part belle aux nouvelles technologies et aux mobilités connectées. Déjà, des bornes de recharges électriques se multiplient dans la ville, des services de livraisons par drones sont en cours de développement, les pratiques et les services innovants sont encouragés afin de limiter le recours à la voiture individuelle : corpoworking (espaces de travail mis à la disposition des salariés par une entreprise), télétravail, implantation de tiers lieux en périphérie pour limiter les déplacements domicile-travail, services fonctionnant grâce aux informations en réseau (covoiturage, véhicules partagés en libre-service).
* porté par 19 partenaires dont Toulouse Métropole et Tisséo

  • 38 hectares de superficie
  • 2 000 emplois pourraient être accueillis sur le site
  • 2025 C’est la date à laquelle les bâtiments devraient sortir de terre

Pour aller plus loin sur le sujet rendez-vous sur toulouse-metropole.fr