Agriculture et alimentation - Le projet de la Métropole pour reconnecter producteurs et consommateurs

PORTFOLIO DU CHAMP À L’ASSIETTE

À travers son Projet agricole et alimentaire, Toulouse Métropole agit pour favoriser une agriculture ancrée sur le territoire. Il s’agit d’accompagner la transition agricole vers des produits de qualité et respectueux de l’environnement et de reconnecter producteurs et consommateurs, toujours plus en demande d’une alimentation de proximité, saine et durable.

1. Implanté au coeur d’une région très agricole, le territoire fortement urbanisé de la Métropole compte aussi de belles surfaces cultivables. Avec 11 000 hectares, dont 300 en maraîchage, les espaces agricoles représentent un quart du territoire métropolitain. L’activité agricole est porteuse d’emplois. Elle contribue à nourrir les habitants, capter le CO2 et préserver la biodiversité. Pour la maintenir sur son territoire, Toulouse Métropole protège le foncier agricole à travers son Plan local d’urbanisme (PLUi-H).

2. La Métropole accompagne les communes pour maintenir et développer des fermes répondant aux enjeux de l’agriculture et l’alimentation durables. Le territoire compte ainsi plusieurs projets « pilotes » tels que Borde Bio aux Trois-Cocus (en plein Toulouse), la plaine maraîchère des Quinze-Sols à Blagnac, la ferme de Salsas à Quint-Fonsegrives. La régie agricole de la Mairie de Toulouse (200 ha de grandes cultures et le vignoble du domaine de Candie) est également un outil précieux pour valoriser l’agriculture locale auprès du grand public.

3. Avec près de 60 000 repas élaborés chaque jour, les restaurations collectives municipales sont des acteurs majeurs du système alimentaire de la métropole. Toulouse Métropole les aide à lutter contre le gaspillage alimentaire pour acheter davantage de produits labellisés, bio et locaux.

4. Dans le Gers, l’Aveyron, les Pyrénées… à quelques encablures de Toulouse, on trouve une production de grande diversité, à rapprocher du bassin de consommation. C’est l’idée du contrat de coopération signé avec le Pays des Portes de Gascogne en 2017 (ici Simon Faulong, éleveur à Saint-Brès).

5. Le Grand Marché - le Rungis toulousain – joue un rôle clé dans l’approvisionnement local, la logistique et la transformation. Il accueille un nombre croissant de producteurs locaux (photo). Les commerces de bouche, la restauration collective et la grande distribution peuvent s’y approvisionner (en circuits courts) ou se faire livrer à l’aide de véhicules non polluants ou de vélos.

6. La Métropole élabore également des actions pour accompagner les restaurateurs et commerces de bouche à promouvoir les produits régionaux. Ici Sylvain Joffre, chef étoilé à Quint-Fonsegrives, qui utilise les produits du maraîcher de la ferme de Salsas.

7. Pour donner goût à une alimentation saine et durable et en faciliter l’accès, la Métropole organise le Défi « Familles à alimentation positive » (manger bio et local sans se ruiner) et soutient des événements grand public tels que la foire GaroBio (photo).

Sur le même sujet : Toulouse Métropole coordonne le nouveau projet « Quartiers fertiles » (lire page 6)