La santé accessible à tous

La Mairie facilite l’installation de Maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP). 
Il en existe déjà 17.

Dix jours. C’est le délai d’attente moyen, aujourd’hui en France, pour obtenir un rendez-vous chez le médecin généraliste (soit 6 jours de plus qu’en 2019)*. En cause ? La diminution du nombre de médecins par habitants liée à la croissance démographique, l’augmentation des maladies chroniques, le vieillissement de la population… Résultats : des urgences saturées et de plus en plus de patients tentés de renoncer aux soins.
Toulouse n’échappe pas à ces difficultés. Afin de lutter contre les déserts médicaux urbains, la Mairie a pour ambition l’ouverture d’une Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) dans chaque quartier. Il s’agit de regrouper plusieurs médecins et autres soignants (kinésithérapeutes, infirmiers, sages-femmes, etc.) au sein d’un même cabinet, afin de lever le frein principal à l’installation : l’immobilier, souvent trop cher. Ce modèle offre aux jeunes diplômés de nombreux avantages. Travail en équipe, échanges entre professionnels, mutualisation des frais, organisation plus facile du parcours de soin… De leur côté, les patients bénéficient d’une meilleure prise en charge, près de chez eux, par des médecins qui communiquent entre eux.
En lien avec le conseil de l’Ordre des médecins, la Mairie identifie les besoins dans les quartiers et organise des rencontres entre docteurs, promoteurs, bailleurs sociaux et l’ARS31 (Agence régionale de santé). Elle veille à ce que les nouvelles opérations d’aménagement intègrent des locaux en rez-de chaussée pour accueillir des MSP qui, depuis janvier 2024, bénéficient d’une exonération de la taxe d’aménagement. Les résultats sont là, puisque 17 MSP ont déjà pris place à Toulouse, de Borderouge à Saint-Simon, en passant par Guilhemery, Cartoucherie, Saint-Cyprien, Reynerie, les Minimes, Saouzelong, le centre-ville… Trois autres ouvertures sont prévues d’ici 2026.

* selon l’enquête IPSOS pour la Fédération Hospitalière de France menée du 29 février au 6 mars 2024 auprès d'un échantillon de 1 500 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.