Groupes de l'opposition

Groupe alternative municipaliste citoyenne

Les réalités de la majorité

Défendre les droits des femmes, c'est agir pour favoriser l’égalité, l’émancipation et la liberté des femmes, comme leur droit à disposer de leur corps, dont le droit à l’avortement. Au dernier conseil municipal, nous avons proposé à la mairie de Toulouse de mener une campagne d’affichage public de sensibilisation au droit à l’avortement, comme cela a été fait à Paris. Le sujet a été tout bonnement supprimé de l’ordre du jour, sans aucune explication. Selon JL Moudenc, il semblerait que ce ne soit pas un droit fondamental à défendre. Sur l’écologie, dont JL Moudenc prétend être le fervent défenseur, le constat n’est guère meilleur : la mairie s’obstine dans le projet Jonction Est (construire un échangeur accentuant le trafic et détruisant des terres naturelles.) 94% des personnes concertées sont contre ce projet qui date d’une époque révolue du « tout voiture ». Même politique de l’autruche sur un autre projet dépassé : l’A69 où, à la différence des communes comme l’Union, Cugnaux ou Loubens- Lauragais, JL Moudenc continue de refuser le débat. Le projet de l’autoroute Toulouse-Castres ne concernerait pas Toulouse : à la bonne heure ! Toujours au sujet des transports, cela fait 1 an que les communes de la Métropole toulousaine se sont positionnées pour l’étude d’une 1ère phase d’un RER, cadencé à la demi-heure de 5h à minuit, afin d’en définir les étapes. Depuis, c’est silence radio. Pourtant, même la Chambre Régionale des Comptes dans son rapport sur l’Agence d'Urbanisme et Aménagement de Toulouse plaide pour un RER métropolitain. Pourquoi refuser d’étudier la faisabilité de la proposition de “Rallumons l’Etoile” ? Encore un pourrissement annoncé ? Que ce soit sur l’égalité ou l’écologie, JL Moudenc botte en touche, et dissimule son inaction et son manque de conviction sur ces sujets à coup de campagne de comm’.

Groupe toulouse écologiste, solidaire et citoyenne

Logement : il y a urgence pour les Toulousains

À Toulouse, près de 300 enfants vivent à la rue et ce chiffre ne cesse d’augmenter car le préfet multiplie les remises à la rue sans relogement. Dans nos écoles, la solidarité s’organise envers ces familles mais cela ne peut suffire. Face à la violation de leurs droits fondamentaux, le silence du Maire de Toulouse est assourdissant. Pire, il s’est réjoui récemment de l’évacuation du squat de St-Martin du Touch, remettant 200 personnes à la rue sans relogement. Face aux carences fautives de l’Etat qui nie le droit au logement, des maires saisissent la justice et se mobilisent au-delà de leurs prérogatives en ouvrant des locaux pour les sans-abris à Strasbourg, Bordeaux, Paris, Grenoble, Lyon... Pas à Toulouse. M. Moudenc rêve-t-il de faire de Toulouse une ville réservée à quelques-uns ? Les plus modestes ne sont plus les seuls à subir sa politique antisociale. Désormais, un nombre croissant de jeunes et de familles de la classe moyenne ne peuvent plus se loger décemment. Loin d’être une fatalité, cela traduit un choix politique du maire qui refuse nos propositions : encadrement des loyers, mise à disposition de foncier pour la construction de logements, intégration de logements sociaux dans tout projet immobilier, rénovation thermique massive. Rappelons que l’amateurisme de M. Moudenc en matière d’urbanisme et d’habitat a conduit la justice à annuler son PLUi-H en 2021. Toulouse est ainsi la seule Métropole à naviguer à vue.

Élus non-inscrits

À Toulouse, l’insécurité progresse. Engendrés par le deal et les trafics, les règlements de compte et les violences se multiplient, les incivilités et les tensions persistent. Notre ville, apaisée et tolérante, peut devenir durablement conflictuelle et violente. Cette situation croissante touche en premier les catégories populaires et les personnes les plus vulnérables. Nous pouvons mettre en place des politiques de sécurité plus efficaces. Cela passe par une augmentation significative des moyens de la police nationale, de la prévention, de la justice et par une véritable police de proximité. Cela demande aussi de repenser l'urbanisation, l’aménagement et la présence publique pour stopper la fragmentation de notre ville. Cela demande une voix forte, volontaire et respectée au Capitole… ce n’est aujourd’hui pas le cas.
Les élus municipaux socialistes et communistes François Briançon, Vincent Gibert et Pierre Lacaze